BURURI, 24 sept (ABP) – Le deuxième vice-président de la République, Dr Joseph Butore (photo : coupant le ruban), était lundi le 23 septembre 2019 en commune Songa de la province Bururi (sud-ouest du Burundi) où il a procédé aux cérémonies de pose de la 1ère pierre pour la construction de deux centrales hydroélectriques de Jiji et Murembwe.
Le projet de construction de ces deux centrales hydroélectriques vise à accroître la capacité de la production hydroélectrique du pays afin de résorber, à moyen terme, le déficit énergétique actuel et de diminuer la production de l’énergie électrique d’origine thermique actuelle, a précisé le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines, M. Côme Manirakiza.
Le ministre Manirakiza a indiqué que l’offre en énergie électrique est extrêmement limitée à 32 MW.
Elle fait face à une demande qui ne fait que s’accroître avec l’extension de la capitale économique et des centres urbains de l’intérieur. Il a souligné que le projet de construction des deux centrales aura une capacité combinée de 49.5 MW, ce qui doublera l’offre nationale. Ainsi, 32 MW seront produits par la rivière Jiji et 17.5 MW par la rivière Murembwe.
Les deux centrales seront construites parallèlement. Les travaux de construction de celle de Jiji dureront 35 mois, tandis que ceux de Murembwe prendront 42 mois.
Le deuxième vice-président de la République a remercié les partenaires techniques et financiers qui ont financé ce projet très important dans le développement du pays et qui figure parmi les priorités du gouvernement dans le Plan national de développement. Il a interpellé les constructeurs à respecter les contrats signés avec le gouvernement et la population, et à veiller à ce que les matériaux destinés à la construction ne soient pas volés.
Notons que ce projet, cofinancé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement, l’Union européenne, la Banque africaine de développement, le gouvernement du Burundi et la REGIDESO pour un montant global de 270. 40 millions de dollars américains, sera exécuté par les entreprises CMC italienne et ORASCOM égyptienne, a-t-on souligné, précisant que 1.579 personnes de la zone affectées par le projet ont été indemnisées. Les deux centrales hydroélectriques sont séparées par une distance de 3. 7 kilomètres, a-t-on précisé.