RUMONGE, 26 sept (ABP) – “Si un Burundais s’exprime sur la vie du pays, c’est un bon signe de la vraie démocratie qui s’est enracinée au Burundi”, ce sont les propos de M. Prosper Ntahorwamiye (photo : à droite), le secrétaire général et porte-parole du gouvernement burundais, quand il s’exprimait sur le communiqué sorti récemment par la conférence des évêques catholiques du Burundi sur l’intolérance politique qui s’est vue dans certains coins du pays, à l’approche des élections de 2020.

Dans l’émission spéciale des porte-paroles des différentes institutions du pays tenue mercredi le 25 septembre 2019 au chef-lieu de la province Rumonge (sud-ouest du Burundi), M. Ntahorwamiye a indiqué que le gouvernement a de bonnes relations avec l’église catholique. “Le Burundi tient bon sur sa voie démocratique”, a-t-il souligné, signalant que “si un pays est sur cette voie, c’est que tout le monde est libre de s’exprimer sur la vie de son pays”.

C’est normal que les évêques catholiques donnent leur point de vue, a estimé M. Ntahorwamiye, qui a demandé à la population de prendre le message des évêques en âme et en conscience.

Au cours de cette même émission, les pêcheurs ont été interpellés de ne pas dépasser les eaux du lac Tanganyika pour aller pêcher en RDC afin de se prévenir de la maladie hémorragique Ebola. Dr Jean Bosco Girukwishaka, porte-parole du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, l’a dit au moment où il y a des pêcheurs qui vont faire la pêche en RDC et qui, de retour, ne passent pas au point d’entrée pour se faire dépister du virus d’Ebola.

Concernant la question des ressortissants Congolais qui ont été refoulés, le porte-parole du ministère de la Sécurité publique a indiqué que cette mesure ne concerne seulement pas les Congolais, mais plutôt tout étranger résidant illégalement au Burundi. Cette mesure est, par ailleurs, applicable partout dans d’autres pays, a-t-il signalé.

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