BUJUMBURA, 21 mars (ABP) – Le directeur général de la planification et des études stratégiques au ministère de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes, le commissaire de police Ménedore Ntirampeba (photo), a tenu mercredi le 20 mars 2019 une réunion ordinaire avec les responsables des sociétés privées de gardiennage et de surveillance dans le but d’évaluer le respect des conventions signées lors de leur agrément.
Mme Ntirampeba a indiqué que sur 31 sociétés privées de gardiennage et de surveillance agréées au ministère ayant la Sécurité publique dans ses attributions, sept n’ont pas respecté les conventions. Les agents de gardiennage de ces sociétés ont été attrapés en possession des effets militaires et policiers, ce qui est puni par le code pénal. Tout agent de gardiennage qui va être pris en possession des effets militaires sera conduit devant les juridictions afin de répondre de ses actes, a-t-elle dit, ajoutant que la société dans laquelle il travaillait sera rayée définitivement sur la liste des sociétés agréées.
Le directeur général de la planification et des études stratégiques a également signifié que dans ces 31 sociétés privées, 13 ne contribuent pas à l’Institut national de sécurité sociale (INSS) pour l’assurance de leurs employés, et 10 ne sont pas abonnées dans les mutuelles de santé privées pour la santé de leurs employés. Mme Ntirampeba a aussi demandé aux sociétés privées de gardiennage de travailler en coalition afin de dénoncer facilement celles qui travaillent sans agrément. Elle a en outre signalé que chaque société de gardiennage est tenue de mettre en ordre les manquements observés dans les meilleurs délais.
Après la réunion, les participants se sont rendus sur la colline Vugizo de la zone Gatumba en commune Mutimbuzi, province Bujumbura, pour la destruction des effets militaires et policiers saisis parmi les agents employés de ces sociétés privées de gardiennage et de surveillance. Ainsi, 1200 paires de bottines, 693 ceinturons, 14 paires et six vestes d’imperméables policiers, neuf chaussures, trois képis militaires, une sacoche et un jessie militaire ont été détruits.
Après la destruction, le commissaire de police Ntirampeba a fait savoir que l’objectif de cette activité, en présence des responsables des sociétés privées de gardiennage et de surveillance, était de clôturer définitivement le port de ces effets militaires et policiers par des agents des sociétés de gardiennage accepté au Burundi. Chaque société de gardiennage doit posséder une tenue de service complète avec des chaussures, a-t-elle exigé.
Elle a terminé ses propos en rappelant aux responsables présents que le ministère de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes recommande l’octroi des contrats aux employés en vue de faciliter l’affiliation de son personnel à l’INSS et de le faire soigner.