BUJUMBURA, 24 mai (ABP) – Le Burundi est ″profondément reconnaissant″ à l’Union parlementaire africaine (UPA) pour le soutien apporté au cours des travaux de la 72ème session de son comité exécutif organisée du 22 au 23 mai 2018 à Bujumbura, a déclaré mercredi soir M. Anicet Niyongabo (photo), 2ème vice-président du Sénat du Burundi.
Niyongabo, procédait au nom du parlement bicaméral burundais (Assemblée nationale et Sénat), à la clôture solennelle des travaux de la 72ème session du comité exécutif de l’UPA.
″Le peuple burundais est et restera infiniment reconnaissant à l’UPA pour son soutien sans équivoque″, a-t-il d’emblée précisé. Cette déclaration du parlement burundais, a emboîté le pas à celle publiée auparavant par l’UPA, ″plaidant la cause du Burundi sur plusieurs aspects″ dont la levée des sanctions financières prises en mars 2016 par l’Union européenne (UE) pour bien accompagner les ″jalons déjà posés″ par les autorités burundaises, dans le processus du rétablissement de la paix et de la stabilité.
Sur ce, le sénateur Niyongabo a invité d’autres organisations régionales et continentales africaines telles que le COMESA (Marché commun pour l’Afrique orientale et australe), puissent emboîter le pas à l’UPA, pour prendre des décisions tenant compte de la ″situation réelle″ que vit le Burundi.
L’organisation en avril dernier au Burundi d’un tournoi régional du CECAFA (Conseil des associations de football d’Afrique orientale et centrale) est un autre baromètre important attestant ″l’évolution positive de la situation politique, sociale et sécuritaire au Burundi″, a-t-il fait remarquer.
Le parlement burundais se réjouit également des ″autres importantes″ décisions prises lors de cette 72ème session du comité exécutif de l’UPA, a-t-il martelé en citant notamment l’adoption d’une motion de soutien à la Guinée Equatoriale et d’un communiqué sur ″les crimes d’Israël contre les palestiniens″ dans la bande de Gaza.
Signalons que cette 72ème session du comité exécutif de l’UPA organisée du 22 au 23 mai à Bujumbura, a dénoncé aussi ce qu’elle a qualifié de ″décision injuste″ des Etats-Unis d’Amérique, portant sur le transfert de son ambassade à ″El Qods Esharif-Jerusalem Est″ en violation de la légalité internationale.