BUJUMBURA, 18 juin (ABP) – Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Déo Guide Rurema (photo d’archives), a animé mardi le 18 juin 2019, à Bujumbura, un point de presse dans lequel il a déclaré que la production agricole de la saison 2019 B est bonne et que les prix des denrées alimentaires sur les marchés ont par conséquent diminué.
En effet, selon ce ministre, cette production satisfaisante concerne notamment les cultures vivrières et saisonnières, spécialement le haricot, le riz, la patate douce, la banane et la pomme de terre. Il a noté que cela est justifié par leur disponibilité en abondance sur le marché, dans les stocks communautaires et au niveau des ménages.
Les estimations de récoltes montrent que la production a sensiblement augmenté par rapport à la saison 2018 B, a-t-il souligné, en faisant remarquer que depuis le mois de mars dernier jusqu’au mois de juin, le prix des denrées alimentaires suit une ligne décroissante.
Dans l’avenir, la production continuera d’augmenter grâce aux initiatives et programmes du gouvernement, a-t-il souligné, citant, entre autres, la protection de l’environnement à travers la mise en place des fossés antiérosifs d’absorption d’eau, la protection des sources d’eau ainsi que le reboisement à travers le programme « Ewe Burundi Urambaye ». Il s’agit aussi de l’aménagement des marais et des bassins versants, de la disponibilité de l’engrais organo-minéral produit localement, de la réduction de la pression sur les devises, de l’amélioration de la qualité ainsi que de l’agriculture résiliente aux changements climatiques.
En outre, le gouvernement est en train de sensibiliser la population pour se regrouper en coopératives afin qu’elle profite de la valeur ajoutée qui sera issue de ces initiatives visant à augmenter la production agricole.
Dans le souci de protéger la production, le ministre Rurema a lancé un appel aux producteurs pour qu’ils ne gaspillent la production. Par ailleurs, il a incité les entrepreneurs et organisations des commerçants œuvrant dans le secteur agricole à mettre en place des usines de transformation agroalimentaire. L’Agence nationale de Gestions des stocks est, quant à elle, interpellée pour rester au côté de la population pour l’aider à bien conserver la production.