BUJUMBURA, 30 mars (ABP) – Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Déo Guide Rurema (photo), a animé jeudi le 29 mars à Bujumbura, un point de presse sur les préparatifs de la campagne café 2018-2019. Il a fait savoir que la production escomptée pour cette campagne est d’environ 20 mille tonnes de café vert contre 15864 tonnes pour la campagne café 2017-2018, ajoutant que cette augmentation de la production et l’amélioration de la qualité sont le résultat d’une bonne collaboration et la synergie dans l’action qui se manifestent par des descentes de sensibilisation et de suivi effectuées, en plus des diverses actions entreprises par différents acteurs.
Il a également précisé que la campagne café 2018-2018 commence normalement avec le mois d’avril mais qu’elle a déjà débuté surtout dans la région de Mumirwa par la réception du café cerise aux stations de lavage. C’est pour cette raison que certaines mesures ont été prises pour le bon déroulement de la campagne. Selon M. Rurema, les centres de transit sont interdits dans les zones couvertes par les stations de dépulpage-lavage. Chaque station de lavage doit être pourvue d’un système de pesée fiable étalonné et ouvert par un certificat des services de contrôle du BBN (Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité). En outre, le paiement cash est strictement interdit, mais plutôt va se faire en deux tranches, la première au mois de mai et la deuxième avant la fin du mois d’août. Le prix minimum d’achat du café cerise est fixé à 500 FBu par kilo.
A la fin de la campagne, il y aura une évaluation de la commercialisation, afin d’évaluer les performances de chaque société. Les dépulpeurs doivent réceptionner le café cerise A et B. La licence d’exploitation est conditionnée par le paiement effectif des caféiculteurs qui lui ont apporté la cerise la campagne précédente ainsi que l’état de rapatriement des devises (relevé bancaire) des ventes réalisées. Les mesures prises par le gouvernement du Burundi, entre autres l’ouverture des comptes à la BRB (Banque de la République du Burundi) et la validation de la déclaration d’exportation par la BRB sont maintenues.
Le ministre ayant l’agriculture dans ses attributions a terminé ses propos par des remerciements adressés au président de la République du Burundi pour sa contribution dans la lutte contre la fraude et a interpellé l’administration de travailler en étroite collaboration avec la population, pour juguler toute forme de fraude et ainsi améliorer les conditions de vie de la population et du pays.