BUJUMBURA, 17 sept (ABP) – Le président de l’Assemblée nationale du Burundi, M. Pascal Nyabenda (photo : en train de saluer ses collaborateurs), est retourné lundi le 16 septembre 2019 à Bujumbura, après une mission de travail effectuée en République de Zimbabwe du 14 au 15 septembre.
A son arrivée à l’Aéroport international Melchior Ndadaye, le président de l’Assemblée nationale a indiqué à la presse qu’accompagné du ministre de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes, le commissaire de police chef Alain Guillaume Bunyoni, il vient de Harare au Zimbabwe où il était envoyé par le président de la République du Burundi pour le représenter dans les cérémonies de rendre un dernier hommage à l’ancien président du Zimbabwe Robert Gabriel Mugabe, qui a rendu son âme le 6 septembre de cette année, à l’âge de 95 ans.
Il a par après précisé que l’activité proprement dite a eu lieu samedi le 14 septembre 2019. Il a signalé qu’à voir les chefs d’État qui étaient présents, les anciens chefs d’États et d’autres délégations représentant leurs pays, il est clair, a dit le président de l’Assemblée nationale, que le président Robert Gabriel Mugabe était un homme hors du commun, qui a beaucoup travaillé pour son pays et pour toute l’Afrique.
Selon toujours le président de l’Assemblée nationale du Burundi, c’est pourquoi il y avait à Harare des anciens chefs d’Etat qui ont combattu avec lui pour l’indépendance de leur pays, dont l’ancien chef d’Etat zambien Keneth Kaounda qui avait répondu présent aux cérémonies.
M. Nyabenda a fait savoir que certains chefs d’État ont pu livrer, à cette occasion, des messages. Il a cité le président de l’Afrique du Sud Cyril Ramafosa qui a prononcé son discours mais avec difficultés, expliquant que la foule qui était présente dans ces cérémonies avait beaucoup crié suite aux violences envers les étrangers qui se sont produites dans son pays dernièrement. Il a d’abord demandé pardon pour ce qui s’est produit dans son pays et a promis qu’il allait faire tout son possible pour que les étrangers qui y vivent soient sécurisés.
Dans son mot de circonstance, le président du Zimbabwe a indiqué qu’il restera tout près de la famille Mugabe, avant de demander la levée des sanctions qui ont été prises contre le Zimbabwe, arguant qu’aujourd’hui, il n’y a pas de monnaie zimbabwéenne. Le peuple zimbabwéen utilise le dollar américain qui est très cher, et n’a pas le droit de le garder en liquides. Tout le monde fait recours au transfert monétaire auprès des compagnies de la téléphonie mobile, une fois qu’il y a la nécessité d’acheter quelque chose, ce qui est très dur, a-t-il ajouté.