BUJUMBURA, 10 mars (ABP) – Le directeur général de l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) au ministère en charge de l’environnement, M. Samuel Ndayiragije (photo : au milieu), a ouvert vendredi le 9 mars 2018 à Bujumbura, un atelier national d’information des opérateurs économiques, des syndicats et des ONGs sur le projet de code de gestion des produits chimiques et le projet de loi relative aux inspecteurs de l’environnement au Burundi.
Il a fait savoir à cette occasion qu’il s’agit de deux projets de lois préparés par un consultant international, sous la supervision de l’expert national des polluants organiques persistants.
Le consultant, a-t-il ajouté, a été recruté par le “Projet de renforcement des capacités et Assistance technique pour la mise en œuvre des plans nationaux de mise en œuvre de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants dans les pays les moins avancés d’Afrique des sous-régions COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) et SADEC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe”, dans le cadre de l’appui technique du Burundi, en matière de réglementation de la gestion des produits chimiques.
Le directeur de l’OBPE a indiqué que les ONGs locales, les syndicats et les opérateurs économiques sont concernés par la gestion des produits chimiques et l’inspection environnementale pour quatre raisons majeures : les ONGs commercialisent ou utilisent les produits chimiques comme les engrais, les pesticides, les peintures, les encres, les vernis et autres. Les travailleurs membres des syndicats sont quotidiennement exposés à des produits chimiques qu’ils utilisent ou manipulent. Les opérateurs économiques commercialisent ou transforment des produits chimiques. La santé ou l’environnement des opérateurs économiques, des membres des ONGs et des syndicats peuvent être affectés négativement par des produits chimiques lorsqu’ils ne sont pas gérés rationnellement. Pour toutes ces raisons, ces catégories sont parmi les premières parties prenantes à être informées sur le projet de code de gestion des produits chimiques et le projet de loi relative aux inspecteurs de l’environnement.
Ndayiragije a également signalé que le contenu des deux projets de lois sera prochainement adressé au gouvernement, à l’Assemblée nationale et au Sénat afin que d’ici 2018, le Burundi compte deux nouveaux textes dans la législation de la gestion des produits chimiques : le code de gestion des produits chimiques d’une part et la loi relative aux inspecteurs de l’environnement d’autres part.