RUMONGE, 23 fév. (ABP) – Le président de la République, M. Pierre Nkurunziza (photo : au milieu), a mené ce vendredi, une visite d’une journée en province Rumonge (ouest du Burundi), où il a rencontré les natifs de la province et ceux qui y exercent leurs activités.
Dans son mot d’accueil, Le gouverneur de la province Rumonge, Juvénal Bigirimana (photo : à droite), a fait savoir que la paix et la sécurité règnent dans la province et que la population s’attèle normalement aux travaux de développement, ce qui se manifeste dans le classement national où la province a occupé la 4ème place. De nombreux chantiers sont en cours tandis que dans le domaine de l’enseignement la province Rumonge a fait un grand pas en avant car, elle a été classée 7ème en 2017 alors qu’en 2016 elle était 17ème.
Cependant, il a relevé des défis liés aux aléas climatiques qui ont occasionné cette semaine des pertes en vies humaines, le concubinage et mariages illégaux encore présents ainsi que la consommation de boissons prohibées.
Apres cette réunion, Alain Diomède Nzeyimana, porte-parole adjoint du président de la République, a expliqué que le chef de l’Etat a dispensé à leur endroit le « cours » de moralisation de la société, visant à faire comprendre aux Burundais d’aimer leur pays de tout cœur, de comprendre d’abord d’où il est venu et où il va, ceux qui se sont battus pour lui, pour pouvoir le léguer cet héritage aux générations futures. Selon lui, des étrangers et certains Burundais ont essayé de diviser le pays pour leurs propres intérêts.
Il a relevé que le président de la République s’est basé sur deux proverbes burundais : « Uja mu kibira utazi ugaca inkoni utazi », « Uwambaye ikirezi ntabona ko cera » Le premier proverbe qui signifie que celui qui s’aventure dans une forêt qu’il ne maitrise pas y cueille une baguette qu’il n’escomptait pas tandis que le second signifie que généralement celui qui porte un joli collier ne sait pas apprécier à juste titre sa valeur. Selon le chef de l’Etat, le pari que le pays doit atteindre c’est le développement social, économique, politique en tirant profit des ressources naturelles dont regorge le pays. Il a rappelé que les colonisateurs avaient surnommé le Burundi « la Suisse africaine » pour faire allusion aux bonnes choses qu’il renferme.