BUJUMBURA, 11 juil (ABP) – Le président de la République du Burundi, M. Pierre Nkurunziza (photo : à droite), a reçu en audience ce mercredi le 11 juillet 2018 à Bujumbura, une délégation du Forum des parlements de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (FPCIRGL), conduite par le Dr Omer Souleiman Adam Wanis du Soudan (photo : à gauche).
A la sortie de l’audience, le porte-parole adjoint du président de la République, M. Alain Diomède Nzeyimana a indiqué à la presse que ladite délégation est venue juste pour voir comment évolue la situation sécuritaire au Burundi, après avoir traversé des moments durs en 2015. La délégation a rappelé qu’elle s’est déjà entretenue avec le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat du Burundi, les leaders des partis politiques et les représentants des sociétés civiles et que tous ont affirmé que la paix et la sécurité règnent au Burundi. La délégation affirme aussi qu’elle en est témoin, a souligné M. Nzeyimana.
Le chef de délégation, a-t-il ajouté, a profité de cette occasion pour féliciter le chef de l’État pour avoir réussi à organiser les élections du referendum constitutionnel avec un taux de participation satisfaisant, ce qui montre que le Burundi a atteint la vraie démocratie. M. Nzeyimana n’a pas manqué de souligner que le président de la République du Burundi a bien dit à cette délégation que le Rwanda a fait des attaques au Burundi et que plus de 500 militants rwandais ont été attrapés, de même que plus de 1000 armes à feu saisies sur eux.
Le président du Burundi a exprimé ses remerciements envers la CIRGL pour la manière dont elle s’est impliquée pour plaider en faveur du Burundi. Il a aussi évoqué certains défis, comme les putschistes qui sont hébergés au Rwanda et en Belgique et qui ont refusé de rentrer, les investigations concernant la mort de Rwagasore, Ndadaye et Ntaryamira qui n’ont pas encore abouti à quelque chose de palpable, avant de demander à la délégation d’aider pour que des enquêtes puissent être menées.
Un député de la République de Zambie lui a demandé s’il ne posera pas sa candidature aux élections de 2020, et le chef de l’État a répondu qu’il ne se fera pas élire, mais plutôt qu’il continuera à aider celui qui viendra le remplacer, a précisé M. Nzeyimana.