BUJUMBURA, 18 avr (ABP) – Le ministre égyptien des Affaires étrangères, M. Sameh Shoukry (photo : au milieu) et son homologue burundais, M. Alain Aimé Nyamitwe (photo : à gauche) ont inauguré ce mercredi à Bujumbura, un centre égypto-burundais d’hémodialyse à l’Hôpital militaire de Kamenge (HMK) et un autre à l’Hôpital de la Police nationale du Burundi, a-t-on constaté sur place. L’HMK a été doté de quatre unités d’hémodialyse et un centre de traitement d’eau, tandis que celui de la police n’en a eu que deux.
Le directeur chargé des soins à l’HMK, Dr Rémy Ndikumana a indiqué à cette occasion que c’est un ouf de soulagement pour les malades des reins et ceux qui les gèrent parce qu’ils vont commencer à bénéficier des soins localement et à un prix abordable.
Concernant l’utilisation des machines d’hémodialyse, Dr Ndikumana a fait savoir qu’il y a une partie du personnel qui est en train d’être formé dans les centres déjà fonctionnels de l’Hôpital Prince Régent Charles et du Centre hospitalo universitaire de Kamenge (CHUK). En plus de cette formation, une délégation en provenance d’Egypte est attendue prochainement à l’HMK pour compléter la formation locale que ces futurs néphrologues auront reçue dans les deux centres déjà fonctionnels. Le premier malade sera traité à partir du mois de mai de cette année, a affirmé Dr Ndikumana.
Au site de Ngagara où sera érigé un nouvel Hôpital de la Police à six niveaux, un des policiers interrogé a dit à l’ABP que ces unités de soins des malades souffrant des reins sont d’une grande importance pour la population burundaise. Un mémorandum d’entente pour la construction de cet hôpital, a-t-il dit, a été déjà signé par le ministère burundais de la sécurité publique et une entreprise chinoise de construction.