BUJUMBURA, 2 mars (ABP) – Le ministère de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes a organisé vendredi le 1er mars 2019 à Nyabagere conférence, des cérémonies de célébration de la journée mondiale de la protection civile édition 2019 sous le thème : ” La protection de nos enfants, c’est notre responsabilité “.
L’assistant du ministre en charge de la Gestion des Catastrophes, commissaire de police Serges Ntakavura (photo : à gauche), qui a représenté le ministre lors de l’ouverture des cérémonies a fait savoir que la célébration de la journée mondiale dédiée à la protection civile est une opportunité de mettre en évidence les réalisations et les perspectives de chaque pays membres de l’organisation en matière de réduction des catastrophes.
Selon lui, les aléas climatiques survenus au cours de l’année 2018 tels que les inondations, les vents violents, les éboulements, les glissements de terrain, le déficit hydrique dans certains coins ainsi que les épidémies de paludisme et de choléra ont provoqué des dégâts énormes en termes de pertes en vies humaines, de destruction des champs, des infrastructures sociales et des habitations.
L’assistant du ministre n’a pas manqué de signaler que les groupes qui ont été plus touchés parmi la population étant les plus vulnérables dont les enfants en particulier. Il a ajouté que les cas illustratifs récents sont les inondations de Carama et Buterere où plus de 511 maisons ont été détruites, 2576 personnes se sont retrouvées sans abri dont 1918 étaient des enfants.
Le commissaire de police Ntakavura a précisé que face à ces menaces qui découlent de tels événements, le gouvernement du Burundi n’a cessé de déployer ses efforts en faveur de l’enfance expliquant que des actions sont déjà prévues dans le plan d’action (2018-2021) de mise en œuvre de la stratégie nationale de réduction des risques et de catastrophes dans les curricula scolaires .
Le Directeur Général de la protection civile au ministère de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes Ntemako Antoine a signalé que cette année, on va se focaliser sur la protection des enfants et que la réponse aux questions qui hantent ce secteur est multi sectorielle.
Au niveau de l’éducation, il a signalé que les participants aux cérémonies ont plaidés pour la mise en place d’une assurance dans les écoles qui sera payée par les parents des élèves arguant qu’il y a des établissements qui ont des difficultés à couvrir les frais quand il y a des accidents. On a aussi plaidé pour l’enregistrement gratuit des naissances au niveau des communes.