BUJUMBURA, 26 fév (ABP) – Le président de la République du Burundi, M. Pierre Nkurunziza (photo : débout à droite), a animé ce mardi 26 avril 2019, à Bujumbura, une séance de moralisation à l’endroit des natifs de la commune Muha.
Dans un mot d’accueil, le maire de la ville de Bujumbura, M. Freddy Mbonimpa, a remercié le chef de l’Etat pour les conseils riches qu’il ne cesse de prodiguer à la population de cette commune. Il a précisé que les enseignements qu’il dispense ont enregistré des résultats remarquables.
Après cette séance qui s’est déroulée à huit clos, le porte-parole adjoint du président de la République, M. Alain Diomède Nzeyimana a, à la sortie, indiqué à la presse que les participants ont expliqué au chef de l’Etat que ces enseignements ont eu un impact visible sur la façon de vivre. Ils ont en outre témoigné qu’ils savent actuellement l’histoire du Burundi et que l’histoire des ethnies dont on parle aujourd’hui leur a été attribuée par les colons qui avaient des intérêts cachés.
Selon M. Nzeyimana, les habitants de Muha ont déjà compris que travailler ensemble est un moteur du développement, raison pour laquelle ils se sont déjà regroupés dans des coopératives afin d’augmenter la production. Selon toujours M. Nzeyimana, le chef de l’Etat a, dans ses enseignements, donné sept piliers sur lesquels il faut construire le présent pour que les nouvelles générations puissent avoir des références. Le 1er de ces pilier c’est d’éviter la trahison car, selon le président Nkurunziza, cette dernière commence en famille et se propage jusqu’au niveau national. A ce niveau, a-t-il souligné, la trahison se métamorphose en haute trahison dont la récompense est la malédiction. Le 2ème pilier c’est l’obéissance qui consiste à respecter les autorités. En 3ème position vient l’héritage qui oblige l’individu à mener des actes d’impacts positifs et qui font avancer la société. C’est également l’héritage qui va définir l’importance de l’homme après sa mort. La 4ème position est occupée par la vision. A ce stade, le président de la République a fait savoir que tout être humain doit avoir une vision. C’est cette dernière qui doit le guider tout au long de sa vie sur terre. Le dialogue est, selon le président Nkurunziza, le 5ème pilier qui a toujours caractérisé la tradition burundaise. Le dialogue doit à ce propos caractériser le passé et le présent de tout individu doté du sens humain. La culture et l’éducation familiale occupent successivement la 6ème et la 7ème position.