BUJUMBURA, 17 juil (ABP) – Le Burundi abrite, depuis mardi le 16 juillet 2019, la première réunion du comité régional de coordination regroupant une délégation de la RD Congo, de la CEPGL et des cadres du ministère burundais de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage (photo de famille) dont l’objectif est la mise en place du comité régional de pilotage de deux projets de croissance agricole, à savoir le projet intégré de croissance agricole dans les Grands lacs (PICAGL/RDC) et le projet régional de développement agricole intégré dans les Grands lacs (PRDAIGL)/Burundi avec la facilitation de la CPGL dans cette première réunion.

L’assistant du ministre en charge de l’Environnement, M. Diomède Ndayirukiye a, dans son discours de circonstance, signifié que cette réunion et les deux projets de croissance agricole des Grands lacs sont financés par la Banque mondiale qui fournira des orientations aux parties prenantes en général et aux unités de coordination des deux projets pour mettre en place un cadre de planification, de collaboration et un espace participatif d’échange d’informations scientifiques, de sensibilisation, de formation et de synergie des actions pour renforcer l’intégration régionale dans le domaine agricole.

A l’issu de cette réunion de deux jours, le cahier de charge du comité régional de pilotage sera défini et adopté, les mécanismes de fonctionnement dudit comité seront établis et le plan d’action pour les activités d’intégration régionale pour 2019-2020 sera validé, selon l’assistant du ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage. Néanmoins, a-t-il précisé, si ce plan d’action venait à être validé, sa mise en œuvre permettra d’aborder certaines thématiques ayant une dimension régionale, notamment la recherche agronomique et halieutique, l’amélioration du commerce entre les deux pays, la construction des infrastructures comme le pont de Kavimvira sur la frontière burundo-congolaise, la gestion des maladies et ravageurs des plantes, les zoonoses ainsi que la gestion des ressources naturelles partagées par les deux pays. Pour lui, cette approche à caractère régional de ces deux projets dont les objectifs sont convergents peut servir de base à un programme plus ambitieux que la Banque mondiale et ou d’autres partenaires pourraient avantageusement soutenir au bénéfice des peuples de la région, notamment dans le cadre de la gestion intégrée des ressources partagées entre le Burundi et la RDC autour du lac Tanganyika et son bassin versant, y compris la plaine de la Rusizi.

  1. Ndayirukiye a, par ailleurs, invité les membres du comité régional de pilotage à fournir des orientations aux unités de coordination des deux projets pour la mise en œuvre d’activités qui conduisent à une intégration régionale effective, à court, moyen et long terme pour les deux pays.
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