BUJUMBURA, 18 oct (ABP) – Le bureau du représentant résident de la Banque mondiale (BM) au Burundi a organisé le mercredi 17 octobre 2018, à Bujumbura, à l’occasion de la célébration de la 31ème journée internationale de l’élimination de la pauvreté, une conférence à l’endroit de jeunes entrepreneurs et des journalistes (photo : vue partielle des participants à la conférence).

Le représentant résident a.i de la BM au Burundi, M. Amadou Alasane, a d’abord indiqué que cette journée répond au 1er des huit objectifs de la BM qui est de « mettre fin à l’extrême pauvreté et la faim ». Il a, ensuite, fait savoir que la BM appuie, à travers particulièrement l’Association internationale de développement (IDA), les efforts déployés par le Burundi dans différents domaines. Il en a cité les soins de santé, l’agriculture,

l’éducation, les infrastructures, l’électricité, les stratégies de protection de l’environnement, la protection sociale, l’efficacité du secteur public ainsi que la compétitivité et la création d’emplois.

Selon M. Alasane, le thème de cette année pour le continent africain est « La jeunesse africaine et des emplois de demain », alors qu’au Burundi, le thème choisi est « La jeunesse et l’emploi futur : défis de l’économie numérique ». Il a ajouté que la BM a initié avec le Burundi le Projet de développement local pour l’emploi (PDLE) qui aura, dans les mois à venir, à mettre en place certaines opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes, à travers différents chantiers à exécuter selon l’approche de Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO).

Dans un communiqué sorti par le président de la BM, M. Jim Jong KLM à l’occasion de cette journée, il ressort que près de la moitié des habitants de la planète, soit 3,4 milliards d’individus restent confrontés à de grandes difficultés pour satisfaire leurs besoins.

La BM reste mobilisée pour atteindre, d’ici 2030, l’objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté, définie par le seuil de 1,9 dollar par jour pour vivre, et de stimuler la prospérité pour tous, a réaffirmé M. Jong à travers le même communiqué. Selon ce communiqué, une vision plus globale de la pauvreté, à différents degrés et dans différentes dimensions de par le monde révèle que la pauvreté est plus répandue et enracinée, d’où l’importance d’investir dans l’humain.

  1. Jong indique que le rapport de la BM réalisé sur l’état de la pauvreté au monde va au-delà des mesures monétaires de la pauvreté pour comprendre l’impact du manque d’accès à des services convenables d’eau, d’assainissement, d’éducation ou d’électricité sur la qualité de vie d’une famille.

A la question de savoir comment réduire la pauvreté et créer des emplois en Afrique, l’administrateur directeur général de l’International Network for equal Fender opportunities, Mme Rossalynn Kamariza, une jeune entrepreneuse, a expliqué qu’il faut d’abord que les jeunes entrepreneurs présentent leurs projets à réaliser. Ensuite, a-t-elle ajouté, les pays africains doivent mettre en place une politique qui puisse permettre à promouvoir toutes les entreprises, sans oublier d’émerger dans les nouvelles technologies. Les entrepreneurs doivent aussi apprendre à travailler en groupes, a-t-elle signifié, estimant que cela contribuera à sortir de cette problématique de carence d’employeurs afin de devenir des créateurs d’emplois et plus tard des employeurs et de grands acteurs dans l’économie de nos différents pays africains.

Cette conférence, à laquelle tous les pays d’Afrique étaient connectés, a été un moment de partage d’expériences où les participants ont pu suivre, par vidéoconférence, des débats organisés à partir de Washington, signale-t-on.

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