BUJUMBURA, 29 mars (ABP) – Le parti Sahwanya Frodebu voudrait lutter contre toute chose qui pourrait remettre en cause les acquis de l’accord d’Arusha ainsi que les valeurs démocratiques. Cela a été dit ce jeudi 29 mars 2018 à Bujumbura lors de l’inscription au rôle de ce parti au prochain referendum prévu le 17 mai de cette année.
Léonce Ngendakumana (photo : à droite), le vice président de ce parti a indiqué qu’il est venu poser cet acte civique pour montrer qu’il est engagé pour la restauration d’un état de paix et de sécurité, d’une société juste et équitable.
Il a en outre fait savoir que le parti Sahwanya Frodebu doit impérativement répondre à la campagne électorale pour défendre les accords de paix d’Arusha, pour exprimer leur point de vue sur les stratégies qu’il faut emprunter afin de consolider la paix, la sécurité et l’unité du peuple Burundais pour qu’il y ait une bonne Gouvernance au Burundi.
Pour la coalition Amizero, M. Agathon Rwasa a dit qu’il est venu pour accomplir un acte civique prévu par la loi électorale. C’est aussi pour authentifier un désir de participer à cet exercice qui consacre la jouissance des droits civils et politiques de tout en chacun au Burundi.
Pour participer à une quelconque élection, il faut que son parti soit enregistrer au niveau de la CENI pour la conformité aux lois qui régissent les partis politiques a-t-il ajouté. M. Rwasa a profité pour décourager tous ceux qui pensent qu’il y a un parti qui est au- dessus de la loi, que le Burundi est une nation moderne qui appartient à tous, qu’ils doivent garder à l’esprit les lois et règles normatifs. Quel que soit sa gabarie, aucun parti ne pourrait prétendre être au- dessus de la loi en vigueur.
Pour la question de savoir que la participation au referendum n’est pas une façon de soutenir le changement de la constitution, il a indiqué que le peuple burundais est mature, et mettra sur une balance, s’il trouve que le changement est négatif il votera Non, et s’il trouve que le changement est positif il votera oui.
La moindre chose qu’il a rappelé aux administratifs c’est qu’ il y en a par excès de zèle ou par fanatisme qui croient que les autres n’ont pas le droit de vivre dans le pays en les malmenant et les persécutant, qu’il faut les laisser libre.
Le président du CENI a rappelé que la période de demande de l’accréditation est du 15 au 30 avril et que cette accréditation sera nationale pour un parti politique qui couvrira tout le territoire national et devra être donnée par la CENI et locale soit provinciale ou communale pour un parti politique qui se limitera dans la province ou la commune et cette accréditation sera donné par la CEPI et la CECI réunies. Un parti qui ira en dehors de son accréditation sera frappé par la loi. Il a terminé en rappelant que le moment de se faire inscrire qui a débuté le 23 mars va se terminer le 6 avril 2018.