BUJUMBURA, 3 avr (ABP) – Le porte-parole du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, M. Jean-Bosco Girukwigomba (photo : au milieu), a ouvert ce mercredi à Bujumbura, un atelier de sensibilisation à l’endroit des parties prenantes sur l’ampleur de la tuberculose dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose, édition 2019. Il a rappelé que le 24 mars de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de lutte contre la tuberculose pour sensibiliser le public sur les conséquences sanitaires et socioéconomiques dévastatrices de cette maladie et susciter une prise de conscience et intensifier l’action visant à mettre fin à l’épidémie mondiale de la tuberculose. Il a profité de cette occasion pour informer qu’au Burundi, la célébration de ladite journée aura lieu le 5 avril dans la province Ngozi (à Mivo), sous le thème “Il est temps”.
Girukwigomba a fait savoir que le Burundi est confronté à la tuberculose qui, chaque année touche près de 8.000 personnes, parmi lesquelles près de 800 personnes souffrent de la tuberculose associée au VIH/Sida, ajoutant que la tuberculose résistante reste une préoccupation avec près de 50 patients chaque année. Il n’a pas manqué de signaler qu’en réponse à cette problématique, le Burundi a très tôt aligné ses stratégies et réponses nationales, selon les stratégies de l’OMS, pour mettre fin à la tuberculose d’ici 2035 et exécuter le plan mondial du partenariat « Halte à la tuberculose » qui a permis d’attendre des performances, telles que la mise en place de la stratégie nationale alignée à la stratégie OMS ” mettre fin à la tuberculose “, l’introduction de nouvelles techniques rapides de diagnostic, la mise sous traitement gratuit de tous les cas dépistés de tuberculose, le suivi communautaire des malades sous traitement avec un taux de guérison au-delà des cibles fixées par l’OMS ainsi que l’introduction de la prévention de la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVIH).
Le porte-parole dudit ministère a clôturé son discours en disant que pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030, il est nécessaire d’assurer l’accès universel aux tests moléculaires rapides recommandés par l’OMS, en tant que tests de première intention pour le diagnostic de tous les cas présumés de tuberculose.