BUJUMBURA, 26 juil (ABP) – Les membres du comité mixte de sécurité de la province Bujumbura (ouest du Burundi) conduits par la gouverneure de cette province Mme Nadine Gacuti (photo : au milieu) se sont joints mardi à la population et aux élèves en vacances de la zone Nyambuye dans les travaux de préparation de béton et de briques en vue de l’extension de l’Ecole technique communale de Dobori, a-t-on constaté sur place.
Le chef de cette zone a indiqué qu’elle est actuellement sécurisée, signalant que la population ne doit pas dormir sur ses lauriers car la guerre civile qui a secoué le Burundi les années 1995-2000 n’a pas épargné cette localité. « L’heure est au développement, la population s’occupe de l’agriculture, une partie de la population travaille dans la capitale », a-t-il signalé avant d’ajouter que la cohabitation entre les partis politiques est bonne quoique la période des élections chauffent les esprits.
L’administrateur de la commune Isare, M. Gilbert Niyonkuru apprécie la façon dont circule l’information en rapport avec la sécurité, précisant que le défi majeur à Nyambuye reste la commercialisation de la bière prohibée Kanyanga. Il a fustigé la complicité des chefs de collines qui y trouvent leur compte et les a prévenus qu’il va en découdre avec ceux qui ne veulent pas adopter un comportement responsable.
Le commissaire provincial de la police l’OPC2 Jean Pierre Kwizera leur a signifié que la lutte contre ces boissons prohibées s’inscrit dans une politique nationale, soulignant que pour les chefs de collines le choix est clair : traquer les fabricants et les vendeurs de ces boissons ou être démis de ses fonctions.
La gouverneure de la province Bujumbura, Mme Nadine Gacuti, a quant à elle appelé les natifs de cette zone à développer cette localité et a félicité la population qui a lutté contre les maisons en paille. Elle a saisi cette occasion pour informer la population de l’institution du dernier samedi de juillet en une journée nationale dédiée à la solidarité nationale, qu’il est désormais demandé à tout citoyen burundais de donner de l’argent, des vivres et des habits pour venir en aide aux vulnérables.
Elle a rappelé que le 4 août de chaque année est dédiée à la journée communale, une occasion de se rendre chacun dans sa commune natale, se pencher sur le développement de cette dernière.