BUJUMBURA, 21 mai (ABP) – Le ministère des Finances, du Budget et de la Coopération au développement économique a organisé mardi le 21 mai 2019, à l’hôtel Royal Palace, un atelier de dissémination du Plan national de développement du Burundi 2018-2027 (PND) auprès des partenaires techniques et financiers.
Dans son discours d’ouverture, le ministre en charge de la Coopération au développement économique, Dr Domitien Ndihokubwayo (photo d’archives), a d’emblée rappelé que le PND Burundi est constitué de trois enjeux stratégiques basés sur quatre dimensions interactives, à savoir la croissance, la gouvernance, la mobilisation des ressources et la coopération. Il a précisé que l’exécution des programmes prévus dans ce plan permettra une dynamique de croissance qui conduira à une moyenne de 2 chiffres en 2027.
Selon le ministre Ndihokubwayo, l’objectif du PND vise à rétablir les équilibres structurels de l’économie burundaise à travers le renforcement de l’autosuffisance alimentaire ; la diversification des exportations à travers la promotion des entreprises agro-industrielles, commerciales et extractives ; le développement du secteur de l’énergie et du secteur de l’artisanat ; la construction et l’entretien des infrastructures d’appui à la croissance ; l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base notamment l’éducation, la santé et la protection sociale ; la poursuite des programmes de protection de l’environnement et de l’aménagement du territoire ; l’amélioration de la gouvernance financière et la décentralisation ainsi que le développement du partenariat régional et international.
Le PND constitue un outil d’orientation stratégique sur base duquel les secteurs devront construire leurs politiques et plans d’actions pour contribuer positivement à l’augmentation du produit intérieur brut, a déclaré le ministre en charge de la Coopération au développement économique.
Dr Ndihokubwayo a aussi fait savoir que le défi majeur du développement du pays est lié à la transformation structurelle de l’économie nationale, à travers la faible productivité agricole, la grande vulnérabilité aux chocs externes, le déficit en énergie électrique, la démographie galopante, la gestion de l’espace, le déficit en infrastructures des technologies de l’information et de la communication. Il a signalé que le PND vient répondre aux défis qui persistent encore dans les domaines du développement économique et social du Burundi.
Le ministre des Finances, du Budget et de la Coopération au développement économique a terminé en invitant tous les Burundais à faire leur le PND. Il demande aux partenaires techniques et financiers à voir les axes stratégiques du PND comme un ensemble ou un tout et accompagner sa mise en œuvre.
Les partenaires qui étaient présents, dont l’ambassadeur de l’Union européenne et le représentant résidant de la Banque mondiale, ont salué le contenu du PND et ont fait savoir que cela leur permettra de bien fixer leurs axes d’interventions. Ils ont promis qu’ils vont accompagner sa mise en œuvre mais ont invité le gouvernement burundais à faire aussi la mobilisation des ressources domestiques.