BUJUMBURA, 17 nov (ABP) – L’Institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (ISTEEBU ) a organisé vendredi le 16 novembre 2018 à l’hôtel Royal palace, un atelier de présentation des résultats de l’enquête nationale de structure auprès des entreprises industrielles, commerciales et autres services du secteur formel au Burundi, édition 2017.
Le directeur général de l’ISTEEBU, M. Nicolas Ndayishimiye (photo : à droite), a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ème stratégie nationale de développement de la statistique du Burundi (SNDSB-II) de 2016-2020 et de la préparation de la migration du système de comptabilité nationale (SCN) de 1993 au SNC 2008, l’ISTEEBU, avec le financement de la Banque mondiale et à travers le projet de renforcement des capacités institutionnelles pour l’efficacité gouvernementale (PRCIEG), a conduit, de septembre à novembre 2017, une enquête nationale de structure auprès des entreprises citées ci-haut.
Il a indiqué que la rencontre d’échanges sur les résultats de cette enquête structure est organisée en vue de renforcer et de maintenir un dialogue franc et permanent avec ses fournisseurs de données statistiques sur leur qualité.
Le chef de service d’études et statistiques des entreprises à l’ISTEEBU M. Alain Ndikumana qui a participé à l’enquête a signalé que plus de 80% des entreprises du secteur moderne sont dans les branches d’activités dont le commerce avec 58,1%, la construction 16,89% et autres services (les télécoms, les hôtels et autres).
En matière de création d’emplois, la construction occupe 57,5% des emplois, 15,77% dans l’industrie de fabrication et 9,9% dans le secteur du commerce.
Il a expliqué que malgré que le secteur commercial regorge de 57% des entreprises opérant au Burundi, il est en arrière en termes de création des emplois parce que l’enquête menée a montré que 68% de leur personnel sont des temporels.
En matière des chiffres d’affaires, 30,4% proviennent du commerce, 27,3% du secteur de l’industrie et fabrication, 25,4% de la construction.
En ce qui concerne l’état des investissements ce statisticien d’entreprises souligne que 264,4 milliards de francs burundais ont été investis sous forme de biens corporels en 2016 dont 228,5 milliards sous forme d’achat d’actifs immobilisés, soit 86,5%.
Dans le domaine de la consommation des combustibles que ce soit solides, liquides, gazeux, 364,5% milliards sont utilisés comme dépenses de consommation des combustibles.
La consommation d’électricité dans le secteur industriel a été de 459,3 millions de Kwh en 2016, soit 37,5 milliards de francs burundais.
La consommation de l’eau dans ce secteur a été de 4,5 milliards de mètres cubes (m3) d’eau qui ont été utilisés en 2016, soit 75,5 milliards de francs burundais.
Les biens et les matières premières consommés dans le secteur industriel sont évalués à 1.074,1 milliards de francs burundais.