BUJUMBURA, 29 mai (ABP) – Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, Dr Déo Guide Rurema (photo : 3ème à partir de la gauche), en collaboration avec les agences du système des Nations Unies, certaines ONGs internationales, deux sociétés de la Croix-Rouge, a lancé officiellement mardi le 28 mai 2019, au chef-lieu de la province Ngozi, le programme de développement rural pour la nutrition “Tubehoneza”.
Le programme a été lancé en présence des personnalités politiques et administratives, des diplomates accrédités au Burundi, des acteurs de la société civile et de la population rurale de la commune.
Le ministre Rurema a indiqué que ce programme est financé à hauteur de 38 millions d’euros par l’Union européenne pour une période de trois ans (2018-2020). Il vise à améliorer les conditions de vie de 20% de la population burundaise, à travers le renforcement de la sécurité alimentaire des ménages, le développement des activités génératrices de revenus et la réduction des risques liés au changement climatique.
Le ministre en charge de l’Agriculture, qui a salué la contribution de l’Union européenne dans les efforts du gouvernement du Burundi, a précisé que ledit programme est en harmonie avec la politique nationale de développement rural et crée un développement intégral de l’agriculture.
Le programme “Tubehoneza” cible 41 communes réparties dans 14 provinces les plus affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Burundi, a-t-il signalé, expliquant que le même programme contribuera à renforcer la sécurité alimentaire, rendre disponibles les moyens et les services permettant aux ménages ruraux de prévenir et de soigner la sous nutrition, et préserver le tissus social et communautaire à travers la réduction des risques de conflits liés à la gestion des ressources naturelles.
Dr Rurema a fait savoir que les activités de “Tubehoneza” seront mises en œuvre dans les 41 communes en étroite collaboration avec les intervenants locaux, notamment les services techniques de l’Etat, les autorités locales, les organisations de la société civile qui sont les producteurs agricoles et le secteur privé dont 10 ONGs internationales, deux sociétés de la Croix-Rouge, quatre agences des Nations Unies. Cette synergie permettra ainsi de renforcer les capacités des acteurs locaux et surtout des communautés bénéficiaires en vue d’assurer la pérennisation des acquis du programme.