BUJUMBURA, 26 sept (ABP) – Le président de l’ONG Parole et action pour le réveil des consciences et le changement des mentalités (PARCEM), M. Faustin Ndikumana (photo), s’inscrit en faux contre la fabrication et la consommation des jus fabriqués illégalement et craint un danger imminent sur la santé de la population qui les consomme.

Au cours d’un point de presse animé lundi le 23 septembre 2018 à Bujumbura, M. Ndikumana a indiqué qu’il se manifeste ces derniers temps, sur tout le territoire national en général et particulièrement dans la ville de Bujumbura, une prolifération des usines de transformation des produits agro-alimentaires, et plus particulièrement celles fabriquant des jus. La plupart de ces usines ne sont pas certifiées par le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN), ce qui constitue un danger pour les consommateurs, a-t-il déploré.

La PARCEM demande ainsi au gouvernement de sévir contre les fabricants des produits non conformes aux normes de la qualité car, a-t-il fait remarquer, c’est l’argent et les efforts des investisseurs qui sont perdus. C’est également la santé des citoyens qui est en danger, a-t-il poursuivi. Selon M. Ndikumana, le gouvernement devrait mettre sur pied une politique d’industrialisation pour éclairer et orienter les investisseurs dans ce domaine et réagir à temps chaque fois qu’il se remarque une anguille sous roche. Il recommande aux citoyens de privilégier la prise de conscience quant à leur santé. Au moment où le BBN a déjà produit une liste de 30 jus non encore certifiés, la RARCEM demande que leurs fabricants soient traduits en justice et punis conformément à loi.

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