GITEGA, 6 juin (ABP) – Le chef de l’Etat du Burundi, M. Pierre Nkurunziza (photo : à droite), a donné un délai de trois mois au ministère de l’Intérieur, de la Formation patriotique et du Développement local et à celui de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage pour se rattraper dans la réalisation des activités de protection de l’environnement devant se matérialiser par le traçage des courbes de niveau, le dessouchage des arbres plantés près des marais et consommateurs de beaucoup d’eau et la protection des sources d’eau.
Tels sont les propos du porte-parole adjoint du chef de l’Etat, M. Alain Diomède Nzeyimana dans une interview qu’il a livrée à la presse, jeudi le 6 juin 2019, à l’issue d’une rencontre que le chef de l’Etat a organisée, à Gitega (centre), à l’intention des hauts cadres des deux ministères, des gouverneurs de province et des administrateurs communaux de tout le pays pour évaluer la mise en application d’une ordonnance signée conjointement, il y a deux mois, par les deux ministres et instituant le jeudi de chaque semaine comme une journée dédiée à la protection de l’environnement.
Nzeyimana a fait savoir que « l’objectif des deux ministères n’a pas été atteint », avant de déplorer que le taux d’implication de certaines provinces a été de 48%, ajoutant que, pire encore, certaines d’autres n’en ont été qu’à 3%.
S’exprimant sur les raisons ayant conduit à cet échec, il a jeté le tort aux administratifs, précisant qu’ils ne se sont pas impliqués activement dans la mobilisation de la population à cette fin. Ainsi, a-t-il poursuivi, le chef de l’Etat a demandé aux participants à cette rencontre de doubler d’ardeur, durant les trois prochains mois, pour corriger le tir, en profitant de la présence des élèves et étudiants en vacances.
Pour clôturer, M. Nzeyimana a indiqué qu’à l’issue de cette période, le chef de l’Etat procédera à une autre évaluation qui sera sanctionnée cette fois-ci par une note à l’endroit de chaque province et de chaque commune.