BUJUMBURA, 27 fév (ABP) – Le chef de l’Etat Burundais, M. Pierre Nkurunziza (photo), a animé ce mercredi à Bujumbura, une séance de moralisation à l’endroit des natifs de la commune Mukaza, en mairie de Bujumbura, a constaté ABP sur place.
Selon le porte-parole adjoint du président de la République, M. Alain Diomède Nzeyimana, le chef de l’Etat a commencé sa leçon par les proverbes Kirundi qui disent que lorsque l’on ne sait pas d’où l’on vient et où l’on va, on ne peut pas savoir comment protéger sa nation. Il a ajouté que le chef de l’Etat s’est dans ses enseignements, basé sur la parole de Dieu qui enseigne que le fait d’ignorer les faits conduit dans un mauvais chemin.
D’après M. Nzeyimana, le chef de l’Etat a, en général, résumé son cours de moralisation de la société comme étant un cours qui va asseoir la culture burundaise, la langue burundaise, le respect des lois mais surtout l’éducation de base où selon toujours lui, le président Nkurunziza a signalé que quand un enfant va à l’école, il apprend des connaissances, au moment où la vraie éducation vient de ses parents.
Au cours de cette séance, a poursuivi le porte-parole adjoint, le chef de l’Etat a accordé la parole a quelques habitants de Mukaza qui ont affirmé qu’ils sont satisfaits de l’effort qu’a fait le chef de l’Etat en se rendant dans leur commune pour la sixième reprise.
Selon M. Nzeyimana, les habitants de Mukaza ont promis au chef de l’Etat qu’ils vont mettre en application les conseils leur prodigués, surtout en ce qui concernent la protection de l’environnement, tout en signalant qu’ils se sont déjà organisés en coopératives et en associations de développement.
Nzeyimana a indiqué qu’avant cette séance, une première leçon avait été dispensée par le conseiller principal à la Présidence, Dr Serge Ngendakumana, une leçon qui, selon lui, parlait de la colonisation avec le pacte de l’impérialisme composé de 28 articles.
Ngendakumana a ajouté que ce pacte avait l’objectif principal de diviser pour régner, afin d’en profiter pour piller les richesses des pays africains.
Signalons qu’une seconde leçon avait été donnée par le porte-parole du président de la République, M. Jean-Claude Karerwa qui, selon toujours M. Nzeyimana, a parlé de la culture burundaise en rappelant comment on prononçait un mot en Kirundi lors des fêtes de mariage, mais aussi lors des fêtes burundaises.
Karerwa a également parlé de la façon dont on va asseoir la langue nationale, le Kirundi et comment on va imposer le respect dans la culture burundaise.