BUJUMBURA, 9 avr (ABP) – Certains produits vivriers, dont les tomates nature (photo), sont devenus chers ces derniers jours, a constaté l’ABP lors d’une visite effectuée ce mardi 9 avril 2019 au marché communément appelé COTEBU.
En effet, les tomates qui étaient à 1000 FBu au mois de février s’achètent actuellement à 3000 FBu. C’est au moment où on pouvait acheter des tomates à 500 FBu et même à 200 FBu.
Les commerçants détaillants cet article disent qu’ils éprouvent des difficultés et travaillent à perte ces jours parce que, disent-ils, les clients n’en achètent plus. Les autres qui vendaient des tomates ont opté pour détailler d’autres articles comme des tomates transformées en sauces-tomates, des poivrons, aubergines, ou d’autres en attendant la baisse des tomates-natures.
Quant aux vendeurs grossistes, ils font savoir que depuis la deuxième moitié du mois de mars, les prix des tomates augmentent du jour au jour. Le panier qui s’achetait à 25.000 FBu est actuellement à 90.000 FBu, et un sceau qu’on vendait à 5000 FBu s’achète aujourd’hui à 16000 FBu. Ils ont signifié à l’ABP que les consommateurs ont diminué avec la hausse des prix et préfèrent les remplacer par les sauces tomates vendues à des prix abordables.
S’agissant de la cause de cette hausse du prix, les vendeurs ont signifié que les facteurs climatiques seraient à la base de la carence de cette denrée alimentaire. Il y a aussi d’autres articles dont les prix commencent à monter. Il s’agit des haricots dont les prix gravitent entre 1500 et 1800 FBu, du riz avec les prix variant entre 1800 et 2700 FBu.
Cependant, ces grossistes des tomates-nature travaillent dans des conditions déplorables. Ils s’assoient sur une montagne d’immondices qui a déjà bouché le caniveau séparant le marché et la route pavée qui servait de passage aux marchands et qui est devenue impraticable, avec une odeur nauséabonde. A ces immondices se trouvent également des vendeurs de fruits comme les oranges, les prunes de japon, les légumes, etc. L’hygiène à cet endroit nécessite une amélioration, disent ces commerçants.