BUJUMBURA, 3 nov (ABP) – Le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa (photo), a effectué vendredi le 2 novembre 2018, une descente dans les différentes zones de la commune Ntahangwa et une partie de la commune Mukaza pour lancer « la campagne de 60 jours d’organiser objectivement la mairie de Bujumbura » dans le but de mettre en application les recommandations de la réunion de sécurité tenue dernièrement.

Le maire de la ville de Bujumbura a d’abord rappelé qu’une réunion a été tenue en date du 31 octobre avec les administratifs de la base au sommet, les corps de sécurité, les magistrats, les responsables des différentes institutions judiciaires pour pouvoir analyser comment organiser objectivement la mairie de Bujumbura. Il a indiqué à la presse  qu’il vient de lancer une campagne de 60 jours qui consiste à éradiquer certaines incohérences qui se remarquent dans la ville de Bujumbura.

Mbonimpa a indiqué que dans la zone de Buyenzi où on a commencé à visiter, on a attrapé les gens qui font la fraude du carburant, et on a fermé les maisons de prostitution et appréhendé les prostituées qui s’y trouvaient pour les traduire en justice. Le maire de la ville  a signalé qu’à Carama, à Kamenge, à Buterere, et à Kinama on a déversé à peu près 700 litres de boissons prohibées et il invite l’administration à s’atteler à ce travail, espérant qu’à la fin de l’année tout sera rentré dans l’ordre pour qu’on puisse éradiquer définitivement les boissons prohibées qui détruisent la santé de la population. A Carama, on a aussi attrapé les fausseurs qui avaient dans leurs maisons différents documents administratifs, des documents délivrés par les banques, des différents cachets et autres documents importants. Le maire de la ville souligne qu’il a demandé à la justice de pouvoir faire le procès en flagrance à ces derniers, ce qui va décourager ce genre d’activité illicite.

Le maire de la ville a précisé que lors de la réunion citée ci-haut, on a constaté qu’il y a des épaves, des véhicules écrasés ou abandonnés qui font obstruction dans les différentes rues de la capitale et on a demandé aux détenteurs de ces derniers  de pouvoir les dégager au cours de ce mois de novembre. I

a mis un accent particulier sur la zone de Buyenzi où il y a beaucoup de garages et de ces véhicules abandonnés, les garagistes sont demandés de continuer à faire la réparation mais sur un alignement pour permettre la circulation des passagers ou une intervention rapide en cas d’incendie ou un autre problème sécuritaire.