BUJUMBURA, 26 mars (ABP) – Le Centre for development and entreprises Great Lakes (CDE GL) a récemment lancé la campagne « Birashoboka (C’est possible) » qui consiste à réduire les barrières à la libre entreprise et essayer d’influencer les réformes économiques dans le climat des affaires en vue de faciliter les petites et moyennes entreprises (PME) à travailler dans le formel.
C’est dans cette perspective que ce centre a organisé lundi le 25 avril 2019, à Bujumbura, un atelier de réflexion sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour enlever certaines contraintes qui obstruent une libre entreprise. Cet atelier a vu la participation des entrepreneurs et des experts tant publics que privés, sous la modération du professeur de l’Université du Burundi, M. Siméon Barumwete.
M. Aimable Manirakiza, directeur exécutif du CDE GL, a fait savoir que cet atelier va aider à atteindre les objectifs que le CDE GL s’est donné visant à apporter des solutions à la libre entreprise au Burundi, vue la contribution apportée par chacun des participants. Il a en outre indiqué que des jeunes burundais ont actuellement l’ambition d’entreprendre, mais qu’ils sont bloqués au niveau de la loi qui régit la création d’entreprise, d’où des fois les ambitions de ces entrepreneurs échouent.
Les entrepreneurs présents à l’atelier pointent du doigt certaines institutions de l’Etat, notamment le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN) d’être à la base de la non émergence de leur business dans la mesure où elles exigent des frais et des documents dont l’accès est souvent difficile.
Pour M. Manirakiza, ces frais devraient être réduits, voire supprimés, pour faciliter celui qui veut créer son entreprise.
Le chargé de l’information et de la communication au BBN, M. Jean-Claude Ndereyimana, n’est pas du même avis. Il indique que le BBN n’est pas une barrière à l’implantation d’une entreprise, mais qu’il est là pour accompagner les entrepreneurs à pouvoir mettre en application les prescriptions normatives. Il recommande à ces jeunes entrepreneurs de mettre en communion leurs capitaux afin de pouvoir mettre en application effective les normes surtout que leur mise en application demande beaucoup de moyen spécialement en terme d’équipement ou en terme de chaîne de valeur de production.