La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) a organisé’ du 9 au 10 mai 2019 à Gitega (centre) une réunion avec ses partenaires pour échanger sur la problématique d’identification et de gestion des fosses communes.

Dans un exposé fait le premier jour par le vice-président de cette commission, Révérend Clément Noah Ninziza, sur l’identification des fosses communes, ce dernier a indiqué que l’une des tâches lui assignées est d’apporter la lumière sur ces lieux qui sont de véritables témoins des exactions du passé. Selon lui. C’est une obligation légale pour tous les vivants, mais aussi une obligation légale pour la CVR.

Il a indiqué que le travail d’identification  des fosses communes est avancé et qu’à la date du 8/05/2018, la commission avait déjà noté 4163 fosses communes déclarées dont quelques centaines ont pu être identifiées comme contenant réellement des restes humains.

Cependant il s’avère nécessaire de continuer ce travail pour que le maximum de fosses communes soit identifié et que les victimes soient enterrées dignement comme des humains selon la coutume  de notre pays.

Plusieurs propositions en vue de bien poursuivre et réussir cette mission ont été formulées par les participants notamment le fait de décentraliser la CVR, la sensibilisation de la population jusque à la colline, la diversification des témoins, la collaboration avec l’administration territoriale, la société civile etc.