BUJUMBURA, 8 mai (ABP) – Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Déo Guide Rurema (photo), a indiqué mardi au cours d’un point de presse, que le programme « Ewe Burundi Urambaye » initié dans le cadre de la campagne sylvicole 2018-2019, va bon train.
Sur une prévision de 3.000.000 (trois millions) de plants, 51.921.465 été produits et plantés au niveau national, avec le concours des partenaires. Parmi ceux qui ont été plantés, 30.349.790 plants sont agroforestiers, 19.330.805 sont forestiers et 2.240.870 sont des arbres fruitiers.
Dans la continuité de la mise en œuvre de ce programme, le ministre Rurema interpelle tous les intervenants du secteur à travailler en synergie afin de produire des plants autochtones et agroforestiers qui vont être utilisés pour remplacer les essences forestières absorbant beaucoup d’eau dans la bande de protection des bas-fonds et des marais ainsi que dans les périmètres de protection des sources d’eau, mais aussi, des plants nécessaires pour la restauration des paysages.
Il invite les intervenants à commencer à se préparer pour démarrer à temps les travaux de production des pépinières pour la campagne sylvicole 2019-2020 tout en tenant compte des zones écologiques.
Le ministre en charge de l’environnement exhorte la population à répondre massivement aux travaux de protection de l’environnement, organisés tous les jeudis afin de contribuer à la gestion durable des sols et à l’assainissement des milieux en préservant et en restaurant les paysages au niveau national.
Ces travaux permettront également d’augmenter les revenus de la population, d’assurer la sécurité alimentaire des communautés et de faire face aux chocs de changements climatiques.
Il demande aux intervenants dans la production et la plantation des plants d’arbres, de travailler en synergie pour assurer continuellement l’entretien et la protection des arbres contre toute forme de destruction comme les feux de brousse, le déracinement et les animaux ravageurs.
Il devient alors urgent, a-t-il dit, de commencer les travaux d’entretien des boisements en mettant un accent particulier sur les coupe-feux pendant les travaux de développement communautaire avec l’implication de l’administration locale et d’autres parties prenantes.