BUJUMBURA, 30 mars (ABP) – Le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza (photo), a animé vendredi le 29 mars 2019 à l’Institut national de santé publique (INSP), une séance de moralisation à l’endroit des leaders religieux nationaux.
A la sortie de l’audience, le porte-parole adjoint du président Alain Diomède Nzeyimana a indiqué à la presse que le chef de l’Etat a répondu à l’invitation de ces représentants des confessions religieuses parce qu’ils ont apprécié la première session et l’ont invité à retourner pour les faire partager sur le passé du Burundi et tout ce qui concerne la vie du pays.
Le porte-parole adjoint a fait savoir que le maire de la ville de Bujumbura Freddy Mbonimpa qui a prononcé le discours d’accueil et d’ouverture a affirmé qu’il y a des divisions au sein des églises, ajoutant qu’il a été invité à maintes reprises pour une médiation au niveau de ces églises.
Nzeyimana n’a pas manqué de préciser que des présentations concernant l’impérialisme et la culture burundaise ont été faites où ils indiquent que la façon dont nos ancêtres priaient n’est pas du tout différente des prières modernes après l’arrivée des européens donnant des exemples illustratifs la pratique d’Ukubandwa et le rituel d’Umuganuro.
Le porte-parole adjoint du chef de l’État a par après indiqué que les enseignements du président de la République ont porté sur une éducation à l’endroit de ces représentants des confessions religieuses dans le sens où il a été remarqué qu’il y a des prêtres ou des pasteurs qui ont donnés des enseignements qui sont contraires à ce qu’ils devaient faire induisant ainsi les chrétiens en erreur. Le chef de l’État a précisé à ces religieux qu’ils ont un grand rôle à jouer dans le renforcement de la paix et la sécurité et même dans le développement du pays, arguant qu’à l’absence de la paix et de la sécurité même les églises n’arriveront point à leur développement.
Nzeyimana a fait savoir qu’à la fin de cette séance, le chef de l’État a invité ces serviteurs de Dieu à vivre ce qu’ils prêchent, à être toujours de bons exemples et à donner des enseignements constructifs.
Les représentants des confessions religieuses ont à leur tour lu une déclaration dans laquelle ils s’engagent à changer et à prendre les années de 2016 à 2026 comme une période de s’unir dans leur diversité et à se comporter d’une façon exemplaire.