BUJUMBURA, 18 juin (ABP) – Le ministre burundais de la Communication et des Médias, M. Serges Ndayiragije (photo : au milieu), a procédé vendredi le 14 juin 2018, à Bujumbura, au lancement officiel des travaux de la mise en œuvre du projet « Accès à la télévision par satellite dans 10.000 villages africains, dont 300 au Burundi ».
Il a, à cette occasion, fait remarquer que ce projet vise la vulgarisation de la télévision dans tous les coins du pays en vue d’aider les ménages les moins nantis à accéder à la télévision, accéder à l’information et aux programmes de la télévision nationale et d’autres chaînes internationales. Ce projet poursuit l’objectif de désenclaver la population afin de rendre effectif l’accès universel aux droits à l’information, a-t-il ajouté, précisant que la mise en œuvre dudit projet coïncide avec l’étape de finalisation et de démarrage prochain du projet de la télévision numérique qui a été exécuté avec l’appui de la Chine. Ce projet sera réalisé dans le secteur de la télévision, à côté de bien d’autres, notamment dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, avec l’appui des entreprises chinoises.
L’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burundi, M. Li Changlin (photo : à gauche), a fait savoir que ce projet a été initié dans le cadre de la coopération sino-africaine. Le projet amènera, dans les mois à venir, la télévision par satellite à des villages isolés de toute l’Afrique. Il a, en outre, indiqué que lors de son discours d’ouverture du Sommet de Johannesburg du forum sur la coopération sino-africaine le 4 décembre 2015, le président chinois Xi Jinping a annoncé que la Chine mettrait en œuvre un projet d’accès à la télévision par satellite dans dix mille (10.000) villages africains. Ce projet se place dans le cadre des 10 programmes de coopération prioritaires destinés à stimuler la coopération entre la Chine et l’Afrique pour une période de trois ans.
Selon toujours lui, le projet vise à permettre à chaque famille des zones rurales d’accéder à un signal numérique offrant des images de haute qualité et des programmes riches et variés. Il permettra ainsi aux familles rurales africaines d’accéder à l’information et d’apprendre plus sur le monde. Cela contribuera à réduire ce que le PNUD nomme la « Fracture numérique » et favorisera le développement socio-économique de l’Afrique, a estimé l’ambassadeur de Chine, qui a également apprécié le rôle des médias burundais dans le renforcement des relations entre le Burundi et la Chine. Il a fait remarquer que c’est grâce à eux que les réalisations de la Chine au Burundi sont connues de la population.