BUJUMBURA, 17 oct (ABP) – Les organisations PISC-Burundi et CAPES+ estiment que le gouvernement burundais devrait exiger l’ordre du jour et la liste de tous les participants avant de répondre présent au 5ème round de dialogue inter burundais d’Arusha prévu du 24 au 29 octobre 2018.
Le représentant légal de CAPES+, M. Hamza Venant Burikukiye (photo) qui animait ce mercredi un point de presse, s’est étonné de la convocation du 5ème round du dialogue inter burundais par le facilitateur, l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, alors qu’il avait clôturé ce dialogue à la fin du 4ème round.
“On a recueilli vos points de vue là où vous convergez et ceux de divergence, il me reste à transmettre mon rapport au médiateur principal Yoweri Museveni, président de l’Ouganda. Maintenant rentrez au pays et allez préparer les élections de 2020 en paix “, avait déclaré le facilitateur Mkapa, a rappelé M. Burikukiye.
“Compte tenu de cet état de choses, le Burundi a déjà avancé dans les préparatifs des élections de 2020”, a ajouté M. Burikukiye.
La nouvelle Constitution sur base des discussions internes et extérieures a été majoritairement votée, et la nouvelle Commission nationale électorale indépendante (CENI) est déjà mise en place, de même que la feuille de route entre les politiciens burundais, a souligné M. Burikukiye.
Les organisations PISC-Burundi et CAPES+ se demandent alors ce qui reste comme sujet de discussion pour aller aux élections de 2020 si ce n’est que l’accompagnement de tout ce processus qui relève de la souveraineté d’une nation telle que l’actualisation de la loi sur les partis politiques selon la nouvelle Constitution, la loi électorale et la loi communale.
“Si jamais la facilitation aurait un complément ou un plus valu à nous apporter au pas déjà franchi dans le strict respect des pactes, chartes et conventions régionaux et internationaux, le 5ème round du dialogue a raison d’être”, a dit M. Burikukiye.