BUJUMBURA, 15 avr (ABP) – Le président de l’Assemblée nationale du Burundi, M. Pascal Nyabenda (photo : au micro s’exprimant devant la presse), est rentré samedi le 13 avril 2019 de Doha au Qatar où il avait conduit une délégation parlementaire du Burundi pour participer à la 140ème réunion de l’Union interparlementaire organisée sous le thème : « Les parlements, vecteurs du renforcement de l’éducation pour la paix, la sécurité et l’Etat de droit ».
162 pays avaient répondu présents à cette réunion, a indiqué M. Nyabenda, précisant qu’il y avait parmi les participants 80 présidents et 40 vice-présidents des Assemblées nationales et Sénats ainsi que 1600 députés et sénateurs.
Beaucoup de délégations se sont exprimées sur le thème, a indiqué M. Nyabenda, signalant qu’il a eu l’occasion d’expliquer l’étape franchi au Burundi en ce qui concerne le renforcement de l’éducation.
A ce sujet, il a fait savoir qu’il a parlé de la façon dont les parlementaires s’associent à la population pour construire beaucoup d’écoles afin de permettre à tous les enfants d’étudier. Il a aussi parlé de l’Ecole fondamentale qui permet à ce que l’enfant puisse terminer le premier cycle étant capable de se débrouiller dans la vie, a-t-il déclaré.
Nyabenda a également signalé qu’au cours de cette réunion, il n’a pas manqué de montrer comment les députés et sénateurs burundais, de même que le gouvernement, font tout pour qu’il n’y ait pas de grossesses précoces non désirées pour les jeunes filles parce que, a-t-il estimé, ces grossesses engendrent des abandons de l’école.
Lors de la présentation de son discours à Doha, a-t-il dit, il a eu l’occasion de glisser un paragraphe qui parlait des droits de l’homme au Burundi où il a expliqué pourquoi le haut-commissariat des droits de l’Homme a terminé son travail au Burundi.
Selon lui, il a montré qu’il y a d’autres institutions nationales qui n’existaient pas avant mais qui existent aujourd’hui et qui œuvrent dans la protection et la défense des droits de l’homme. Il a cité, entre autres, l’institution de l’ombudsman, la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) et la Commission vérité et réconciliation (CVR).
Nyabenda a signalé qu’au cours de son séjour à Doha, il a a eu l’occasion de s’entretenir avec plusieurs personnalités dont le président de l’Assemblée nationale de l’Oman, celui du Koweït et celui de la République Centrafricaine. Il a également pu rencontrer certains Burundais qui vivent au Qatar, dont un Burundais qui dirige l’une des banques à Doha et qui, selon M. Nyabenda, a promis de venir au Burundi au mois de juin cette année.
M. Nyabenda s’est déclaré satisfait de ces rencontres qui, a-t-il affirmé, ont été bénéfiques et consolident la diplomatie parlementaire.