BUBANZA, 13 oct (ABP) – La première dame de la République du Burundi, Mme Angeline Ndayishimiye (photo), demande la conjugaison des efforts et la contribution de chacun pour le développement durable de la fille, a-t-on appris lundi le 12 octobre 2020 au chef-lieu de la commune Mpanda (nord-ouest du Burundi) à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la fille.
Mme Angeline Ndayishimiye conseille aux filles d’adopter un comportement digne et conforme aux valeurs burundaises. Elle leur demande d’être, toujours, fières de ce qu’elles sont et d’éviter d’être distraites par des dons divers. Elle leur recommande également une bonne exploitation des réseaux sociaux tout en les exhortant à songer aux activités génératrices de revenus.
Aux parents, la première dame demande d’être de bons exemples pour leurs filles et d’entretenir un dialogue permanent avec elles afin de suivre de près leur éducation. Aux instances judiciaires Mme Ndayishimiye demande d’infliger des sanctions conformes à la loi aux auteurs des violences basées sur le genre. Elle appelle tout un chacun à soutenir les efforts du gouvernement en ce qui concerne la promotion des droits de la fille, ainsi que la conjugaison des efforts pour le développement durable de la fille, a-t-on appris sur place.
La déléguée de l’Association pour la promotion de la jeune fille burundaise (APFB) a déploré dans son allocution que cette journée arrive au moment où des violences basées sur le genre (grossesses non désirées, mariages précoces et autres) font encore parler d’elles dans certaines localités du pays. Pour elle le développement est impossible sans les filles, qui représentent plus de la moitié de la population burundaise. Elle demande à l’Etat de faire une sensibilisation en faveur de la scolarisation de la fille, du renforcement des capacités en entrepreneuriat et en santé sexuelle et reproductive.
Le représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a promis que les agences des nations unies agiront et se joindront aux efforts de l’État dans la lutte contre des violences basées sur le genre, les pratiques néfastes et le soutien de bonnes initiatives des filles.
Il est à signaler que la première dame de la République du Burundi a octroyé, à 500 filles, des seaux, des pagnes, des habits, du savon, des serviettes hygiéniques et des radios.