BUJUMBURA, 11 oct (ABP) – Le ministre de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes commissaire de police chef Alain Guillaume Bunyoni (photo) a organisé jeudi le 10 octobre 2019 au cabinet du ministère, une conférence de presse pour s’exprimer à la veille de la célébration de la journée internationale de prévention des catastrophes édition 2019, qui sera célébrée le 12 octobre 2019 en commune Ntahangwa (Mairie de Bujumbura).
Le ministre en charge de la gestion des catastrophes a d’abord rappelé que c’est une journée qui a été proclamée en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unis et qui est célébrée le 13 octobre de chaque année.
Comme au Burundi cette date coïncide avec la commémoration de l’assassinat du héros de l’indépendance National le prince Louis Rwagasore, il a informé que cette année les cérémonies se dérouleront dans la commune Ntahangwa le 12 octobre 2019 sous le thème ” Rien ne sape le développement comme une catastrophe: la réduction des dommages aux infrastructures essentielles sauve des vies et évite des pertes économiques. ”
Le commissaire de police chef Bunyoni a indiqué que l’objectif de cette journée est de sensibiliser les communautés et les décideurs sur les risques de catastrophes majeurs pour prévenir les pertes en vie humaines, matériels, économiques et environnementales dues aux catastrophes. Il a aussi ajouté que c’est une occasion de réunir l’ensemble des partenaires techniques et financiers et les acteurs humanitaires œuvrant dans ce domaine.
Il a fait savoir qu’au Burundi au cours de la dernière décennie, des glissements de terrains et des vents violents ont affectés les infrastructures publiques et privées dans plusieurs localités du pays et ont interrompu les services de l’éducation et de la santé.
Il a donné l’exemple du lycée clarté Notre dame de Vugizo qui a été abandonné en 2009, certains blocs du centre hospitalo universitaire de Kamenge qui ont été endommagés par une grande fissuration, l’école fondamentale Burima I et Myaba de la commune Mutambu en province Bujumbura qui sont affectées par une grande fissure, la RN7 menacée de coupure au poteau kilométrique 18 par un ravin de la rivière Nyarurangara, la RN3 menacée par des glissements de terrain à Gitaza et Nyaruhongoka en commune Muhuta (Rumonge), impressionnants glissements de terrains s’observent dans les communes Gashoho et Gasorwe (Muyinga) et autres .
Le ministre n’a pas manqué de souligner que cette situation interpelle tout le monde dont le gouvernement, les collectivités locales, les organisations de la société civile, le secteur privé, les confessions religieuses, les ONGs, la croix rouge du Burundi. Il a profité de cette occasion pour lancer un appel pressant aux acteurs humanitaires, aux partenaires techniques et financiers, aux agences de coopération d’accompagner le gouvernement dans ce vaste chantier de réhabilitation d’infrastructures détruites par des catastrophes pour un Burundi meilleur.
Il a promis que comme s’est prévu dans le PND 2018-2027 à l’axe 14 dédiée à la prévention des risques et gestion des catastrophes, le gouvernement du Burundi ne ménagera aucun effort pour sauver des vies humaines et préserver son économie par la réduction des dommages causées aux infrastructures par les catastrophes.