La première dame à l’œuvre pour la lutte contre la malnutrition

BUJUMBURA, 15 oct (ABP) – La première dame, Mme Angeline Ndayishimiye (photo : à droite), a reçu en audience, le jeudi, 15 octobre 2020, la princesse de Jordanie, Mme Sarah Zeid (photo : à gauche), au siège de l’Organisation des premières Dames d’Afrique pour le développement (OPDAD).

Mme Ndayishimiye a remercié cette hôtesse pour cette visite qui a été une occasion de réaffirmer son soutien du programme de la première dame concernant la promotion de la santé des mères, des enfants et des adolescents.

Cette princesse va également soutenir le programme de la première dame concernant la malnutrition zéro pour les enfants âgés de cinq ans au maximum, sans oublier le soutien de l’OPDAD.

De gauche à droite: Sarah Zeid et Angéline Ndayishimiye

Mme Ndayishimiye entend combattre, dans ce sens, les maladies carentielles. Sur son agenda, le développement des cantines scolaires occupe une place de choix pour protéger les écoliers de ces maladies carentielles. D’où elle a opté pour parrainer cette activité de cantine scolaire, a-t-elle indiqué.

C’est la deuxième visite de la princesse de Jordanie au Burundi. Elle a rassuré qu’elle va appuyer le gouvernement du Burundi dans son programme de promotion de santé et de lutte contre la malnutrition. 

Notons que Mme Sarah Zeid est conseillère spéciale du programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) pour la santé et la nutrition des mères et des nouveau-nés.

A Bujumbura, la première dame a, en compagnie de son Altesse la princesse Sarah Zeid de la Jordanie, effectué une visite à l’école fondamentale Michaela TIGGEMANN de Gakungwe en commune Kabezi, une école sous le programme de cantine scolaire.

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de la province Bujumbura (ouest du Burundi) M. Désiré Nsengiyumva a indiqué que la mise en œuvre du programme de cantine scolaire a permis de réduire les cas de déperdition dans les écoles et d’améliorer les résultats scolaires regrettant que sa province fait encore face au manque d’enseignements et de bancs pupitres car selon lui, il y a encore des élèves qui s’assoient aujourd’hui par terre.

Angéline Ndayishimiye avec Sarah Zeid à l’école fondamentale de Gakungwe

Le secrétaire permanent au ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, M. Herménégilde Burikukiye a remercié la première Dame pour avoir accepté, à Busoni en province Kirundo (nord du Burundi) le 22 septembre dernier, de parrainer le programme de cantine scolaire.

Il a signalé que le défi majeur auquel le programme est confronté, est le manque de moyens pour nourrir tous les élèves.

Il a ajouté que ce programme est exécuté dans sept provinces faisant remarquer qu’au cours de l’année scolaire 2018-19, le programme a pu nourrir 624.000 élèves répartis dans 820 écoles, en 2019-2020, on a nourri 570.000 élèves dans 703 écoles et au cours de cette année, on envisage nourrir 400.000 élèves dans 500 écoles.

Il a fait savoir que de 2013-2019, 30 tonnes de vivres ont été achetées au pays avec une valeur de 18 mille dollars américains.

Dans son discours, la première Dame a indiqué que l’objectif de cette visite était de se rendre compte de la façon dont le programme de cantine scolaire dont elle a accepté de parrainer est en train d’être mis en œuvre. Elle a demandé aux partenaires du programme à savoir le gouvernement et le programme alimentaire mondial de conjuguer les efforts afin de nourrir tous les écoliers sans exclusif.

Elle a beaucoup remercié la princesse Sarah qui a fait un déplacement pour venir au Burundi et qui a accepté de s’investir pour la promotion de la formation des jeunes en général et les filles en particulier. La première dame du pays a lancé un appel vibrant aux élèves sous ce régime de cantine scolaire à ne pas se contenter seulement de manger mais de fournir des efforts pour bien réussir à l’école car les terres se sont rétrécies et on a besoin de diplôme pour vivre. Elle a également appelé les agriculteurs d’augmenter la production agricole pour que les vivres soient achetés au niveau local pour qu’ils en tirent profit.

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