BUJUMBURA, 5 juil (ABP) – Les activités prévues pendant l’année 2018-2019 dans le cadre des plans d’actions du ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre ont été réalisées à 98,9%, a-t-on appris jeudi, du ministre de tutelle Martin Nivyabandi (photo), au cours d’une réunion d’évaluation interne. Pour le ministre, la note est conséquente au taux de réalisation du plan d’action annuel du ministère qui s’inspire du Plan national de développement (PND) 2018-2027.
En 2017, nous avons été classé 1er pour la réalisation du plan d’action avec plus de 100% », a déclaré le ministre à la presse, estimant que cela n’est pas surprenant parce que son personnel commence à comprendre l’intérêt de la planification. Il a cité parmi les facteurs de réussite, les conseils, les ajustements et le travail d’équipe. « Chaque semaine, nous nous réunissons avec tous les responsables et chaque mois avec les directeurs généraux au niveau de l’administration centrale et des institutions sous tutelle pour évaluer, détecter des entraves, des défis, pour fixer de nouvelles stratégies et actions à mener.
Une évaluation du plan d’action est également faite tous les trois mois et tous les six et aujourd’hui, c’est le couronnement de tout ce que nous avons fait tout au long de l’année », a noté M. Nivyabandi. « Quand vous avez des responsabilités et que vous vous faites violence de faire des évaluations régulièrement, vous constatez à temps, quels seront les défis et les obstacles afin de les lever et trouver progressivement des solutions », a-t-il ajouté. Il y a des défis qui sont liés aux partenaires et à la disponibilité des moyens. Mais quand vous le savez à temps, vous avez le temps de vous ajuster. C’est cela qui explique à son avis, le bon score réalisé par son ministère au cours de la réalisation du plan d’action. M. Nivyabandi a en outre dit que l’impact sur terrain est significatif.
Certains des gens assistés sur terrain risquaient d’avoir des problèmes au niveau de la santé si le ministère n’avait pas été présent. Maintenant, il y a moins de personnes retenues dans les hôpitaux. Après la guérison, le ministère s’arrange avec les hôpitaux pour les libérer. Les gens affichent un engouement pour dénoncer les cas de violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG). Des cas de violences sont traités au niveau judiciaire et des hôpitaux. On aura ainsi une base de données qui permettra d’initier des programmes et prendre des initiatives qui vont dans le sens de la réduction de ce fléau.
Parmi les actions menées, il a été noté la réhabilitation des maisons des victimes des catastrophes et la distribution des tôles aux victimes des catastrophes et vulnérables en général. Le ministère continuera à mettre un accent sur l’impact de ses actions sur le niveau de vie des populations. Les ateliers vont désormais diminuer. D’après le ministre, les ateliers sont une logique des partenaires pour nous hypnotiser sans qu’on voie le changement sur terrain.
Pour l’année 2019-2020 qui commence avec ce mois de juillet, le ministre a conseillé à son personnel de programmer les principales activités sur les premiers mois de l’année pour éviter la collision avec les activités électorales de 2020.
Le ministre a fait savoir que les ONGs qui rassemblent les enfants de la rue pour les nourrir seront identifiées et fermées, car elles perpétuent le phénomène des enfants de la rue. La politique du gouvernement est claire en la matière. Celui qui veut les aider doit les amener chez lui ou les intégrer dans une communauté, a dit le ministre Nivyabandi.