BUJUMBURA, 22 août (ABP) – Les résultats de la mise en application du plan d’action et programme de Beijing relatifs à la promotion des droits de la femme sont satisfaisants, malgré quelques défis, a souligné vendredi le 21 août 2020, le secrétaire permanent au ministère de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du Genre, M. Félix Ngendabanyikwa (photo : à gauche), au cours d’un point de presse sur l’état des lieux de la mise en application de la déclaration et programme d’actions de Beijing, 25 ans après son adoption.
L’organisation de ce café de presse s’inscrit dans les activités de l’Association des femmes journalistes de porter à la connaissance du public, les réalisations du programme de Beijing qui visent notamment la promotion des droits de la femme. M. Ngendabanyikwa a fait savoir qu’il y a beaucoup d’étapes à franchir. Par exemple, chaque ministère est doté d’une cellule « genre » pour plaider en faveur de l’égalité de genre et pour faciliter le suivi de la prise en compte du rôle de la femme dans tous les domaines. Les médias dont la voix porte loin sont invités à faire leur travail de sensibilisation pour que tout le monde se sente concerné, surtout en matière de la participation de la femme dans la prise de décision. L’effort doit commencer à la base, a-t-on noté. Par ailleurs, il faut qu’il y ait des programmes de bon encadrement de la petite enfance pour palier à l’absence du dialogue entre parents et enfants, lequel dialogue a été coupé et remplacé notamment par le téléphone et la télévision. Concernant l’autonomisation de la femme, l’Etat en a fait le sien. L’exemple le plus parlant est l’introduction de l’approche « Nawe Nuze », qui permet aux femmes et aux hommes qui n’ont pas de moyens financiers de s’entraider, par la mise en commun de petits fonds. Les procédures pour la mise en place d’une banque d’investissement pour les femmes vont bientôt commencer.