BUJUMBURA, 17 nov (ABP) – Le président de la République du Burundi, M. Evariste Ndayishimiye (photo) appelle la population burundaise à sauvegarder leur nation et à travailler en synergie pour lutter contre la pauvreté qui est, selon lui, un ennemi redoutable des Barundais.
Il s’exprimait lundi 16 novembre 2020 alors qu’il procédait au lancement officiel et solennel de la semaine dédiée au combattant.
Les cérémonies se sont déroulées à la permanence nationale du parti CNDD-FDD sise au quartier Ngagara dans la ville de Bujumbura.
Le chef de l’Etat qui, lui-même, a évolué dans les rangs des combattants a fait savoir que la date du 16 novembre restera toujours gravée dans les mémoires des Burundais de façon générale et les Bagumyabanga en particulier étant donné qu’elle a marqué une nouvelle ère dans l’histoire du Burundi. « C’est une date qui a marqué la fin des hostilités », a-t-il insisté.
Le président de la République a fait savoir que le Burundi a été toujours caractérisé par des hommes dotés de bravoure et vaillance qui sacrifiaient leur vie pour la nation.
Ici, il a évoqué l’exemple de Bihome qui s’est sacrifié en faveur du roi Mwezi Gisabo, le prince Louis Rwagasore qui a mené une lutte acharnée pour l’accession du Burundi à l’indépendance mais aussi et surtout le président Melchior Ndadaye qui a lutté pour la démocratie et autres.
Il a, à cet effet, exhorté les Bagumyabanga à suivre toujours l’exemple de ces hommes qui ont toujours marqué et fait avancer l’histoire.
Le président Ndayishimiye a en outre fait remarquer que le combattant de la démocratie a été caractérisé par une vaillance exceptionnelle sur le terrain des combats.
Cette vaillance doit être impérativement démontrée dans la lutte pour la pauvreté étant donné qu’elle est la seule ennemie redouble qui reste et qui résiste toujours.
Par ailleurs, le président de la République a insisté sur la sauvegarde de la paix et de la sécurité où il fait savoir qu’elle incombe à tout un chacun sans exception aucune. C’est ainsi qu’il a cité les articles 70, 72, 73 et 74 de la constitution burundaise pour clarifier cette réalité. « La paix et la sécurité sont un objet de valeur que les burundais ont eu après une longue lutte raison pour laquelle chaque burundais doit veiller quitte à ce qu’elles soient sauvegardées », a-t-il signalé.