BUJUMBURA, 26 août (ABP) – La promotion de la diplomatie parlementaire entre l’Assemblée nationale du Burundi et l’Assemblée nationale populaire de Chine est un élément important à prendre en compte dans la “promotion des relations globales sino-burundaises”, a déclaré mardi, dans les enceintes de l’Assemblée nationale du Burundi, M. Li Changlin (photo : à gauche), ambassadeur de Chine au Burundi.
L’ambassadeur Changlin s’adressait à la presse, à l’issue d’une audience auprès du nouveau président de l’Assemblée nationale (AN) du Burundi, M. Gélase-Daniel Ndabirabe (photo : à droite), pour lui remettre le message de félicitations de son homologue chinois, président de l’Assemblée nationale populaire de Chine.
M. Changlin a qualifié de “très intéressants” les échanges faits entre sa délégation et celle du président de l’Assemblée nationale du Burundi en ce qui concerne l’état d’avancement de la coopération bilatérale entre le gouvernement burundais et le gouvernement chinois en général et sur les échanges entre les deux Assemblées nationales en particulier.
“Avec Très honorable président de l’Assemblée nationale du Burundi, nous nous accordons à dire que la diplomatie parlementaire est un élément important qu’il faudrait prendre en compte dans la promotion des relations globales entre nos deux pays”, a précisé l’ambassadeur chinois.
Il a souligné que dans le nouveau contexte politique de mise en place de nouvelles institutions du Burundi, la Chine voudrait bien développer les relations bilatérales avec le Burundi au plan gouvernemental, mais aussi entre les deux Assemblées nationales, chinoises et burundaises.
“Par exemple, les efforts de la Chine pourront être centrées sur le développement des échanges à travers la multiplication d’échanges de visites des deux Assemblées nationales, notamment à travers la formation des députés et des cadres de l’Assemblée nationale du Burundi, mais aussi à travers l’échange d’expériences dans le fonctionnement des institutions législatives des deux pays”, a expliqué l’ambassadeur de Chine au Burundi.
Auparavant, le nouveau président de l’Assemblée nationale du Burundi s’était dit heureux de constater que les relations sino-burundaises en général sont au beau fixe depuis l’établissement des relations diplomatiques entre le Burundi et la Chine en décembre 1963. M. Ndabirabe a également salué le fait que les perspectives de la coopération sino-burundaise au cours des années à venir s’annoncent encore meilleures dans les différents secteurs socio-économiques en général et au niveau parlementaire en particulier.