L’ODECA atteint un pas considérable pendant la campagne café en cours, selon le ministre en charge de l’Agriculture

BUJUMBURA, 18 mars (ABP) – Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Déo Guide Rurema (photo), a déclaré mercredi le 18 mars 2020, au cours d’un point de presse, que la conduite des activités de la filière café au cours de la campagne café 2020-2021 en cours atteint un pas satisfaisant depuis la mise en place de l’Office pour le développement du café du Burundi (ODECA).

Il a fait remarquer qu’il est prévu un budget suffisant pour permettre à cet Office de bien accomplir sa mission. En effet, jusqu’au 31 mars, 34 milliards de francs burundais seront versés. Se basant sur la disponibilité des moyens financiers, des techniciens et d’un cahier de charge qui a été analysé par les experts, le ministre Rurema reste optimiste au bon accomplissement de la mission de l’ODECA. 

Selon le ministre en charge de l’Agriculture, les stations de dépulpage-lavage de l’ODECA actuellement fonctionnelles sont au nombre de 15. La campagne café est en cours. La quantité déjà collectée par l’ODECA et les privés est de 106.400,5 kg de café cerise A et 16.804 kg de café cerise B. Le premier paiement se fera dans la première décade du mois de mai 2020, a-t-il annoncé, en demandant aux concernés de respecter les délais. Le dépôt de la garantie est fixé au 25 mars 2020.  Passé ce délai limite, l’ODECA prendra des mesures pour collecter la cerise là où il n’y aura pas de preneurs, a prévenu le ministre Rurema.  

Quarante-quatre coopératives des caféiculteurs membres du Consortium des coopératives des caféiculteurs (COCOCA) comptent ouvrir les stations de lavage dans les zones où la cerise a atteint la maturation. Trois sociétés des privés ont déjà manifesté la volonté de travailler et de payer les caféiculteurs moyennant le dépôt des garanties à l’ODECA. Il s’agit de l’établissement Kaneza Laetitia, la société MATRACO et la société Kayanza speciality coffee. Elles ont déposé respectivement les garanties de cent vingt-trois millions sept cent cinquante mille (123.750.000) francs burundais (FBu), cent millions (100.000.000) FBu et  cinquante millions (50.000.000) FBu. Le ministre en charge de l’Agriculture a profité de cette occasion pour interpeller tous ceux qui sont impliqués dans le secteur café de travailler en étroite collaboration pour juguler le trafic illicite du café vers les pays limitrophes. 

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