Rendre la langue française officielle au sein de l’EAC, une des préoccupations du ministre entrant

BUJUMBURA, 2 juil (ABP) – Le ministre des affaires de la Communauté est-africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, M. Ezéchiel Nibigira (photo), a promis de faire un suivi régulier pour que la langue française puisse être une langue officielle utilisée au sein de la communauté de l’Afrique de l’Est.

Ezéchiel Nibigira

Il s’exprimait dans un point de presse tenu après avoir terminé les activités de remise et reprise avec les ministres sortant à savoir le ministre ayant les affaires de la communauté est africaine dans ses attributions, le ministre en charge de la jeunesse dans ses attributions et le ministre de la culture et du sport.

Concernant les affaires de la communauté est africaine, M. Nibigira a fait savoir qu’il va s’atteler à faire un suivi régulier des dossiers qui sont traités au niveau de la communauté de l’Afrique de l’est. Il a souligné qu’il va faire de son mieux pour que  la langue française puisse être une langue utilisée officiellement dans cette communauté.

Au niveau du département de la jeunesse, il a indiqué que pour mettre en œuvre la politique du président de la République du Burundi de renforcer les mouvements associatifs des jeunes pour le développement, il va renforcer l’encadrement de ces jeunes. Il a ajouté que cette politique stipule que chaque  Burundais doit avoir à manger et chaque poche doit avoir de l’argent.

En tant que ministre en charge de la jeunesse dans ses attributions, M. Nibigira a   promis de prendre le devant pour aligner les hommes de troupes qui sont la jeunesse en les organisant dans des mouvements associatifs. Les jeunes doivent se mettre ensemble pour voir les activités génératrices de revenu et pour augmenter la production à travers tout le pays et avec cette dernière le pays va se développer, a-t-il déclaré. Concernant le département de la culture, il a signalé qu’un peuple qui n’a pas d’histoire est un peuple qui périt. Le pays a beaucoup de chose qui marque son histoire. Il a promis qu’il va mettre un accent particulier sur la culture burundaise. Il a également indiqué que la plupart des jeunes ne connaissent pas les fondements de la culture du pays, c’est pour cette raison qu’il va tout faire pour que la jeunesse burundaise puisse connaître qu’avec notre culture, nous devons la sauvegarder, sinon nous tendons à disparaître étant donné que la culture de notre pays tend aussi à disparaître, a-t-il ajouté.  

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