BUJUMBURA, 2 juil (ABP) – Le monde a célèbré ce 2 juillet, la journée internationale du journalisme sportif, le moment de faire l’état des lieux de la presse sportive dans le monde.
Relever le défi des réseaux sociaux, est le maître mot pour la célébration de cette journée pour cette année.
La présidente de l’Association des journalistes des sports du Burundi (AJSB), Mme Liliane Nshimirimana (photo), a reconnu que les journalistes sportifs se rendent coupables des publications qui sont quelquefois inexactes qu’ils diffusent sur différents réseaux sociaux d’obédience sportive, relever ce défi s’impose donc pour elle.
La présidente de l’AJSB propose des voies de sorties. Elle a interpellé le journaliste sportif à une prise de conscience, à l’exactitude de l’information qu’il veut publier sur les réseaux sociaux et ne pas seulement penser à l’exclusivité.
Mme Nshimirimana appelle aussi les consommateurs de l’information à ne pas se borner aux seuls réseaux sociaux mais de consulter les canaux officiels des différentes fédérations ou associations sportives.
En cas d’informations fausses publiées sur les réseaux sociaux par les journalistes sportifs, Mme Nshimirimana appelle les mêmes associations ou fédérations à réagir sur leurs canaux de communication et faire une rectification.
Dans un article publié pour la circonstance, Gianni Merlo, président de la fédération mondiale des journalistes sportifs a attiré l’attention de ses confrères sur le péril que les réseaux sociaux font courir à la presse sportive aujourd’hui. ” Avec l’expansion des réseaux sociaux, la presse sportive est devenue le repaire des hackers et des amateurs de fausses informations” écrit-il, en soulignant l’impact négatif de cette situation sur la presse sportive.
Pour M. Merlo “les réseaux sociaux, oui, mais il faut en faire un usage pertinent et heureux”. Et de conclure sur cette note : “il s’agit de vivifier davantage la presse sportive qui paraît discréditée et moribonde”.