BUJUMBURA, 6 oct (ABP) – Le secrétaire permanent au ministère de la Communication, des Technologies de l’information et des Médias M. Bienvenu Irakoze (photo), a ouvert mardi le 6 octobre un atelier de formation des journalistes sur la promotion et la protection des droits de l’homme, organisé par l’Association pour une jeunesse africaine progressiste (AJAP).
Après avoir remercié l’AJAP pour cette initiative qu’il juge d’intérêt général, M. Irakoze a indiqué que cet atelier intervient pendant la période post-électorale et après la mise en place de nouvelles institutions démocratiques. Il a ainsi précisé que c’est un moment opportun de faire une introspection quant à l’exercice du métier de journalisme et une occasion de relever les forces et les faiblesses afin d’améliorer la façon de travailler des journalistes pour le développement du pays.
Il n’a pas manqué de signaler que lorsque les médias, en tant que moyen d’éducation et vecteur de valeurs sociales, sont utilisés à des fins subversives ou préjudiciables à autrui, les conséquences peuvent être la destruction de la cohésion sociale, de la tolérance et de la stabilité. Il a fait savoir que ce comportement est également contraire aux principes des droits de l’homme fondés sur l’égalité, la non-discrimination et le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.
Le secrétaire permanent a fait savoir qu’il trouve pertinent le choix du thème de l’atelier pour échanger sur les instruments internationaux, régionaux et nationaux des droits de l’homme, le lien existant entre le métier du journalisme et la protection des droits de l’homme, tout en espérant que les connaissances qui seront partagées serviront utilement dans la vie quotidienne des journalistes.
Le président et représentant international de l’AJAP, M. Eric Nsengimana, a signalé qu’en organisant cette activité, l’AJAP affirme que le rôle des journalistes est indispensable dans le développement du pays en général et la promotion des droits de l’homme en particulier. « La présente formation aidera les journalistes à contribuer significativement et adopter des attitudes nouvelles au regard des droits de l’homme dans la vie de tous les jours », a-t-il estimé.