GITEGA, 12 oct (ABP) – Le ministre ayant la culture dans ses attributions, M. Ezéchiel Nibigira (photo : au milieu), a déclaré haut et fort la volonté du gouvernement du Burundi à la sauvegarde et la pérennisation des valeurs culturelles nationales.
M. Nibigira a exprimé cet engagement au moment où il présidait les cérémonies du festival de la culture nationale, 4ème édition, organisée, le 9 octobre 2020, dans la province de Gitega (centre du pays), la capitale politique du pays.
Organisée sous le thème « Sauvegardons la culture nationale à travers des travaux de développement et de lutte contre la pandémie du covid-19 »,
Ce festival a vu la participation des représentants de toutes les provinces du pays et chacune d’elles était appelée à présenter sa spécificité culturelle. A titre indicatif, la province de Kirundo a fait savourer aux spectateurs la danse Intore, celle de Ruyigi, la danse Umudeyo, celle de Rutana, la danse Ihuruma, celle de Cibitoke, la danse Akanyarusizi, celle de Makamba, la danse Agasimbo, etc.
Dans son allocution de circonstance, le ministre Nibigira a fait savoir que l’organisation de ce festival s’inscrivait dans le cadre de la sensibilisation de la population burundaise, en général ; et de la jeunesse en particulier sur la sauvegarde de la culture burundaise, précisant que celle-ci confère l’identité culturelle à tout citoyen burundais.
Le ministre Nibigira a également indiqué que le festival en question visait aussi la sensibilisation de tout en chacun à s’engager sur des travaux de développement pour soi-même et pour le pays.
M. Nibigira, a expliqué que le travail procurera au pays l’accroissement de la production dans plusieurs secteurs ainsi le surplus pourra être canalisé vers l’exportation.
Pour y arriver, M. Nibigira a fait savoir qu’une bonne santé est la condition sine qua none. D’où, il a lancé un appel vibrant à la population burundaise d’appliquer les gestes barrières contre la pandémie du Covid-19.
S’exprimant sur les avancées significatives déjà accomplies par le gouvernement burundais pour promouvoir et protéger la culture nationale, le ministre Nibigira a évoqué un arsenal juridique mis en place à cette fin.
Pour être plus explicite, il a dit que ces lois s’appliquent entre autres à l’académie Rundi, à la maison de la culture, à la politique linguistique nationale et à l’inscription des tambours du Burundi comme patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Les cérémonies qui avaient débuté par un défilé de tous les festivaliers, en tenue reflétant la coutume nationale, se sont clôturées par la remise des prix à tous les groupes festivaliers de tous les provinciaux.