Un 3ème cas positif de covid-19 a été déclaré par le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida

BUJUMBURA, 3 avr (ABP) – Un 3ème cas testé positif au COVID-19 a été déclaré, dans un communiqué de presse, dans l’après-midi de ce jeudi, par le ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida “.

Il s’agit d’une fille âgée de 26 ans qui cohabitait avec l’un des 2 patients testés positifs”, a expliqué le ministre de la Santé publique et de la lutte contre le Sida, Dr Thaddée Ndikumana (photo). Sur 23 personnes contactées avec les 2 patients testés positifs au COVID-19 ; 22 d’entre eux n’avaient pas de COVID-19 : les tests se sont avérés négatifs, avec un seul cas positif.

Le ministre Ndikumana a fait savoir que les 3 patients du COVID-19, sont actuellement suivis médicalement à la Clinique Prince Louis Rwagasore, déclarant que “leur état est stable”. 

Il a réitéré son appel aux populations de rester sereines, “vaquer tranquillement à leurs activités, occupations quotidiennes, en respectant scrupuleusement les mesures de prévention individuelles et collectives au covid-19”.

Il a rappelé que ces mesures sont :

le lavage des mains à l’eau propre et savon ou à l’eau chlorée ; éviter de se saluer en se serrant les mains et en s’embrassant ; tousser ou éternuer dans la manche en se servant d’un mouchoir jetable et ensuite se laver les mains.

Le ministre de la santé demande à la population de rester vigilante face au covid-19 sans ” oublier et se soucier des autres pathologies qui constituent les problèmes majeurs de santé publique et qui tiennent plus que le coronavirus”.

Pour lui, il s’agit en premier  lieu du paludisme, “1ère cause de morbi mortalité au Burundi”. Pour sa prévention, il a recommandé l’usage de la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action (MIILDA) comme un des moyens efficaces de prévention et la consultation précoce à chaque fois qu’il se manifeste des signes d’apparition de la malaria.

La tuberculose est la seconde pathologie qui constitue un problème de santé publique au Burundi. 

En troisième lieu vient le choléra “maladie des mains sales”, dont la mortalité est élevée en cas de retard de consultation, selon le ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida. Pour prévenir contre cette maladie, il a interpellé les habitants de la zone endémique de la plaine de l’Imbo, d’observer les mesures d’hygiènes et des aliments, le lavage des mains et l’usage correct des latrines.

En 4ème position, il a été cité l’infection au VIH/Sida, une pathologie “qui n’a pas de vaccin ni de médicaments curatifs”. Pour le ministre Ndikumana, pour sa prévention, il faut “éviter le vagabondage sexuel et les comportements qui favorisent l’infection au VIH/Sida entre autre l’alcoolisme, la consommation des drogues et des stupéfiants”.

Une autre pathologie évoquée constituant un problème de santé publique surtout pour les personnes âgées, est l’association du diabète à l’hypertension artérielle,,, cette association augmente ” les risques cardiovasculaires et rénales dont les complications comme les accidents vasculocardiaques sont difficiles à traiter.  

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