BUJUMBURA, 16 déc (ABP) – Le gouvernement du Burundi avec ses partenaires, et sous la représentativité du Premier ministre, a procédé ce mercredi 16 décembre, à Zion beach, au lancement officiel du Plan stratégique multisectoriel de sécurité alimentaire et nutrition, deuxième génération (PSMSAN II) 2019-2023, a-t-on constaté sur place.
Le directeur de cabinet du Premier ministre, Ir Déo-Bède Mpfubusa (photo : au milieu), qui était le délégué de la primature, a fait savoir que les activités relatives au PSMSAN s’inscrivent dans
le processus continu d’amélioration de la situation nutritionnelle de la population, ce qui garantit le capital humain productif et le développement socioéconomique durable auquel le gouvernement burundais s’est assigné.
La vision de ce PSMSAN est libérée comme suit :”Un Burundi où chaque individu est disposé à manger en qualité et en quantité, un capital suffisamment productif et un développement durable”, a souligné Ir Mpfubusa. Il a également indiqué que les stratégies novatrices proposées dans ce présent document stratégique cadrent avec la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des aliments à haute valeur nutritive à toute la population burundaise, l’accès et l’utilisation des services de santé et de nutrition de quantité.
A cette occasion, le représentant du Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population (UNFPA) au Burundi, Dr Richmond Tiemoko a, au nom de toutes les agences du système des Nations Unies, félicité le Premier ministre du Burundi, qui est aussi le président du comité du pilotage de la plateforme multisectorielle, et tout le gouvernement du Burundi pour la place accordée à la nutrition dans le Plan national de développement (PND) 2018-2027.
Pour remédier à toutes les formes de malnutrition au sein de la population, Dr Tiemoko a indiqué qu’il faut que la nutrition soit mise au premier plan dans les priorités de développement, qu’il y ait la mise en place d’un système alimentaire et des pratiques de production agricole durables, sans oublier les investissements en nutrition.
Dans une interview accordée aux médias, le secrétaire exécutif et permanant de la plateforme multisectorielle de la sécurité alimentaire et nutrition, Dr Célestin Sibomana, a fait remarquer que la mise en place de cette plateforme suit au quotidien la coordination des intervenants dans la nutrition pour savoir qui fait quoi, où et comment. On doit, en outre, savoir si les efforts sont réellement conjugués pour que cette énergie puisse apporter une réponse adaptée à la nutrition. Il s’agit du système de santé, du système de protection sociale et d’approvisionnement en eau, hygiène et assainissement, et l’augmentation de la production agricole qui va induire une accessibilité des aliments à haute valeur nutritive, a précisé Dr Sibomana.