BUJUMBURA, 6 oct (ABP) – L’assistant du ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et des Médias, M. Thiery Kitamoya (photo : à droite) a ouvert ce lundi le 5 octobre, à Bujumbura un atelier de 5 jours à l’intention des journalistes sur la promotion de la masculinité positive en vue de l’autonomisation économique des femmes.
Trente personnes suivent la formation, à savoir des journalistes de radios, des membres de l’amicale des musiciens du Burundi (AMB) et de l’association des femmes médecins du Burundi (AFMB).
Organisée par l’Association burundaise des radiodiffuseurs (ABR) avec l’appui de l’ONUFEMMES, la formation vise le renforcement des capacités des professionnels des médias Burundais à mener un plaidoyer et à concevoir des supports de communication pour une masculinité positive favorable à l’égalité des genres et à l’autonomisation économique des femmes.
Dans son discours de circonstance, M. Kitamoya a indiqué que le gouvernement du Burundi restera proche des personnes qui exécutent ce projet afin que les émissions produites et les chansons qui les accompagnent aident les hommes et les garçons à changer de comportements, à développer des attitudes positives envers les femmes et les filles, leur autonomisation et leurs droits.
M. Kitamoya ne doute pas que les journalistes acquerront des techniques qui leur permettront de réaliser des productions médiatiques capables de convaincre les hommes à soutenir leurs femmes dans les différents travaux visant le développement économique des familles et des ménages, l’éradication de la faim et l’accès à l’alimentation équilibrée des femmes qui sont dotées du pouvoir de procréer. Il a fait remarquer que le développement économique des ménages fait partie du plan national de développement 2018-2027.
Pour le représentant d’ONUFEMMES au Burundi, Mme Jennet Kem, le plaidoyer et la mobilisation continus des parties prenantes en faveur de l’égalité des droits et l’autonomisation des femmes sont au cœur du mandat d’ONUFEMMES et l’engagement des hommes et des femmes est considéré comme un facteur de changement, car l’intégration du genre dans les constructions sociales ne peut être réalité que si les femmes et les hommes travaillent main dans la main.
D’après elle, les hommes ont le pouvoir de faire changer la vie des femmes et des filles. Ils détiennent le pouvoir de décider de mettre fin aux violences faites aux femmes, de mettre fin à la discrimination dans l’accès aux ressources familiales.
Le représentant légal de l’ABR, M. Onésime Harubuntu a pour sa part dit que cet atelier correspond au lancement officiel du projet « promotion de l’autonomisation des femmes et de la justice de genre dans les médias, selon l’approche masculinité positive ».
Il a lui aussi évoqué l’objectif de ce projet exécuté conjointement par l’ABR, l’AMB et l’AFMB, à savoir le plaidoyer pour que le développement des femmes burundaises soit soutenu par tout le monde. Il a particulièrement appelé les époux à aider leurs épouses dans les travaux visant le développement des ménages, surtout les travaux que les hommes n’aiment pas faire alors qu’ils sont indispensables pour le développement des ménages et le développement durable, y compris la bonne alimentation et la lutte contre la faim en famille.