RUMONGE, 17 mars (ABP) – La ministre de la Justice et Garde des sceaux, Laurentine Kanyana a procédé ce jeudi à la libération de 39 mineurs (photo : en chemises jaunes) du centre de redressement des mineurs en conflit avec la loi de Rumonge, des mineurs bénéficiaires de la mesure de grâce présidentielle.
Le Président de la Fédération Nationale des Associations engagées dans le domaine de l’enfance (FENADEB), Jaques Nshimirimana a exprimé sa gratitude suite à cette libération en tant « que défenseur des droits de l’enfant et parent », indiquant que leurs parents seront satisfaits d’être avec eux à la maison, pour pouvoir s’épanouir, se développer et préparer leur avenir.
Jacques Nshimirimana a également ajouté à cette liste 102 nourrissons qui sont sortis de 11 prisons du pays leurs mères ayant été relâchées pour permettre à ces enfants de vivre dans un environnement « positif ». Le président de la FENADEB a demandé que soit clôturé les dossiers encore en suspens en justice.
La ministre de la Justice et Garde des sceaux, Laurentine Kanyana a fait savoir que la place de l’enfant est à la maison, seulement en cas d’effraction de la loi, ce dernier « doit être redressé, remis en ordre ». A l’endroit de ces 39 mineurs qui ont été gracié, Laurentine Kanyana a conseillé de bien se comporter ; elle les a mis en garde contre les mauvaises personnes qui les inciteraient à porter atteinte à la sécurité du pays « ne commettez pas des viols car vous en serez sévèrement punis, vous n’aurez pas faim si vous travailler et utilisez le matériel qu’on vous donnera à bon escient », a-t-elle conseillé. A l’administration et aux corps de sécurité et de défense, elle a demandé de ne pas malmener ces mineurs chez eux, les soutenir plutôt.
Aux agents judiciaires, elle a demandé que les dossiers des mineurs encore en suspens soient vite clôturé, à ce niveau elle a interpellé les ONG partenaires à appuyer les organes agents judicaires et avocats. Laurentine Kanyana a salué le travail de justice déjà accompli à l’endroit des mineurs « aucun cas de corruption dans le traitement de dossiers pour mineurs n’a été signalé jusqu’à présent », espérant que dans d’autres dossiers il en soit ainsi. Aux mineurs restés au centre, elle a demandé de rester disciplinés pour espérer sortir à leur tour.
Pour prévenir de commettre des forfaits, elle a demandé que les ONG aide en amont les enfants abandonnés, en difficulté ou en situation de rue, en élaborant des projets de développement à leur endroit.
En ce qui concerne les doléances des mineurs qui sont sortis qui ont demandé le concours du Ministre pour les aider à intégrer l’école, Laurentine Kanyana a indiqué que ces derniers, en cas de problème vont approcher les procureurs de la République, promettant que leur doléance vont être introduite au ministre de l’Education afin d’étudier comme les autres enfants.
Les 39 mineurs avaient bénéficié d’un enseignement de 6 mois en différents métiers : menuiserie, agriculture et élevage, électricité, broderie. Chacun ayant reçu un kit complet de démarrage pour son métier.