Le déroulement de la collecte de l’impôt sur revenus locatifs est satisfaisant, selon l’OBR

BUJUMBURA, 10 mars (ABP) – L’Office burundais des recettes (OBR) appelle les contribuables à  s’acquitter à temps de l’impôt sur revenus locatifs pour échapper aux sanctions réservées aux contribuables défaillants.

Le chef du service Gestion de l’impôt sur revenus locatifs, M. Joseph Ndayizeye (photo),  a fait savoir que l’évaluation se fait normalement après la saisie, soit après le 30 mars, pour procéder aux corrections des déclarations mal faites et à l’imposition d’office pour absence de déclaration.

Pour faciliter la tâche, l’OBR a prévu cinq sites, à savoir l’Ecole d’excellence de Ngagara, le Cercle Saint Michel, le chef-lieu de la zone Kinama, le chef-lieu de la commune Mukaza et le Petit Séminaire de Kanyosha. Selon M. Ndayizeye, les contribuables répondent à l’appel lancé, mais ne viennent pas au rythme attendu. Les communiqués se poursuivent, de même que le véhicule lance-voix qui continue à sillonner la capitale. Les contribuables ne devraient pas attendre les derniers jours pour éviter les bousculades, a-t-il dit.

Il a profité de cette occasion pour rappeler comment cet impôt se calcule. En effet, la déclaration se fait sur le montant total des revenus encaissés. Le plafond imposable est de 1.800.000 FBu par an.

Collecte de l’impôt sur les revenus locatifs

Le montant total des revenus est déduit de 40% représentant l’entretien de l’immeuble ou du terrain loué. On déduit également le montant des intérêts de banque pour les immeubles construits ou achetés sur crédit.

Pour les veufs et les veuves, les orphelins de moins de 18 ans, les personnes vivant avec un handicap et les retraités, on leur fait un abattement de 3.000.000 FBu. Pour les revenus annuels inférieurs à 1.800.000 FBu, le taux d’imposition est de 0%, mais les concernés doivent déclarer. Le taux  d’imposition est de 20% pour les revenus égaux à 1.800.000 FBu et 30% les revenus supérieurs à 1.800.000 FBu.

La déclaration des revenus perçus est très importante, a noté M. Ndayizeye. D’abord parce que le contribuable en ordre avec la loi reste tranquille. Ensuite, si la déclaration contient des erreurs, l’OBR a du temps suffisant pour les corriger et le contribuable a du temps suffisant pour réclamer, s’il y a lieu de réclamer. Un contribuable rencontré au site de déclaration de l’Ecole d’excellence de Ngagara a indiqué que la période de trois mois de déclaration s’avère insuffisante pour certains. Il a souhaité que ce délai soit prolongé d’au moins deux mois pour avoir cinq mois de déclaration au lieu de trois. Il a, par ailleurs, déploré que les pluies torrentielles qui ont provoqué des inondations ont poussé des locataires à déménager et les bailleurs ne pouvaient pas gérer cette situation qui a été surprenante.   

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